9 août 2022 | Lahti, Finlande | Andreas Mazza et Pedro Torres | EUD News
Tout ce qui commence a une fin. Le Congrès de la jeunesse adventiste #ayc22 atteint ses derniers moments d’émotion : joies partagées pour les amitiés renouvelées, et tristesse de devoir laisser derrière soi de nouveaux amis, avec l’espoir de les revoir dans 4 ans… et avec le désir qu’un autre concert encore plus grand et meilleur nous réunisse tous aux pieds de Jésus qui nous a amenés ici et nous accompagne dans les adieux.
2 500 jeunes engagés envers Dieu et envers leur prochain. 2 500 volontaires dont la mission dépasse toutes les frontières et les nations. 2 500 chrétiens qui, même s’ils ne sont pas toujours compris dans leur pays d’origine, ne cessent de s’efforcer de rendre ce monde meilleur en attendant le monde éternel.
Le sabbat — le dernier jour du congrès — 12 jeunes de différents pays ont été baptisés. David Asscherick, invité spécial du congrès, a délivré un message d’espoir lors de cette dernière journée — un message de résurrection et de gloire.
« Comment nous brancher ? » était la question initiale à laquelle Asscherick a tenté de répondre. C’était le thème et le sujet principal de la semaine. La réponse donnée par David Asscherick était que « nous nous branchons par la foi ».
Dans Colossiens 3:1–4, nous lisons que « Puisque vous avez été ramenés de la mort à la vie avec le Christ, recherchez alors les choses qui sont au ciel, là où le Christ siège à la droite de Dieu. Préoccupez-vous de ce qui est là-haut, et non de ce qui est sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Votre véritable vie, c’est le Christ ! Quand il paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui, en participant à sa gloire. » (NFC)
Les points principaux soulignés par Asscherick étaient que « nous sommes morts » (passé), « notre vie est cachée avec Christ » (présent), et « nous apparaîtrons avec lui dans la gloire » (futur).
Baptême
Le point clé est que parfois les gens ne comprennent pas ce qu’est le baptême. Paul parle du baptême dans ces versets. Comme nous sommes des créatures qui respirent, ce qui nous arrive pendant le baptême est très explicite. Pendant que nous sommes sous l’eau, nous ne respirons pas, nous sommes comme les morts : nous ne respirons pas. Mais la toute première chose que nous faisons en sortant de l’eau, c’est de respirer profondément ; nous revenons à la « vie », symbole de la respiration du souffle de vie en Jésus.
Mais dans tous les cas, une cérémonie n’est que la déclaration publique d’une relation et d’un engagement profonds qui ont déjà commencé. Le jour du baptême est un jour de mort, mais aussi le jour de la naissance, d’une nouvelle vie, d’une nouvelle opportunité donnée par Dieu.
« Le Dieu de l’univers n’est pas quelqu’un dont il faut se cacher, mais en qui il faut se cacher », a souligné M Asscherick. Normalement, nous fuyons Dieu à cause de ce que nous croyons qu’il pense ou ressent à notre égard. Mais la réalité est bien différente. Si nous savions vraiment ce que Dieu pense et ressent à l’égard de ses enfants perdus, nous courrions vers Lui, pour nous cacher en Lui, au lieu de nous enfuir pour nous cacher de Lui.
La grâce de Dieu est aussi « grande » que Dieu lui-même. Pour donner un indice, le Pr. Asscherick a noté : « Avez-vous vu, avec les télescopes Hubble et maintenant Webb, combien l’univers est grand ? Et vous rendez-vous compte que le Dieu de cet univers est plus grand que l’univers lui-même ? Comment donc vos péchés pourraient-ils surpasser la grâce de celui-ci, notre Dieu ? »
Ainsi, malgré l’endroit où se trouve quelqu’un en ce moment, si sa vie est cachée en Jésus, d’une certaine manière cette personne est également assise avec Jésus à la droite du Père.
Le bonheur
Les trois idées pour un bonheur maximal que propose Asscherick sont : Être reconnaissant, libérer la joie, et enfin, adorer. Cela nous rappelle la transcendance de Dieu et notre dépendance à son égard. Tout peut et doit être un acte d’adoration. Les occasions d’adorer abondent. Soyez saints (Tite 2:14). Être différent, être unique, être bizarre, particulier à Dieu. En respectant le sabbat, et en nous reposant en Jésus, nous sommes déjà différents, particuliers et uniques.