Photo : Les participants au congrès de la Society of Adventist Communicators (SAC) 2019 à l’hôtel d’Albuquerque au Nouveau-Mexique. Une photo de Pieter Damsteegt du département des Nouvelles de la Division nord-américaine.
Le 28 octobre 2019 | Columbia, Maryland, États-Unis | Kimberly Luste Maran, Division nord-américaine et Adventist Review | DIA
Plus de 200 professionnels des communications expérimentés, d’étudiants collégiaux et universitaires et de bénévoles d’Amérique du Nord étaient réunis du 17 au 19 octobre 2019 pour le congrès de la Society of Adventist Communicators (SAC) à Albuquerque, dans l’État américain du Nouveau-Mexique.
Les participants ont assisté à des ateliers sur les communications, à une séance spéciale de renouvellement de l’image d’AdventHealth, à des visites d’installations multimédias, à des services de culte, à des repas de réseautage et à un visionnement de quelques épisodes d’une production de Sonscreen Films adaptée en série web.
Une valeur ajoutée
Après les visites de la station locale affiliée à KOAT/ABC et des bureaux du Journal d’Albuquerque du 17 octobre, Mark Newmyer, vice-président des communications d’AdventHealth, a parlé de la campagne de renouvellement de l’image de l’institution de soins de santé.
D’après M. Newmyer, dont la présentation était intitulée « Réaction de la communauté au renouvellement de l’image d’AdventHealth », « Notre plan de cette année est axé sur trois éléments : partager notre histoire, affermir notre culture et améliorer notre image. » Il a expliqué comment l’organisation utilise différentes façons d’améliorer l’image d’AdventHealth, notamment par la formation des employés et une approche multimédia pour le grand public.
« Lorsque nous cherchons à raconter des histoires, quels sont nos critères? Nous considérons notre mission, notre vision et nos valeurs. Nous devons raconter cinq types d’histoires : le fait que nos soins sont de nature chrétienne, notre qualité et notre excellence clinique, l’attention que nous portons à notre communauté, la connexion entre les personnes dans l’offre de nos soins et l’attention que nous portons à la santé globale. Voilà les objets de toute notre énergie. »
Garrett Caldwell, qui s’est officiellement joint à la direction d’AdventHealth ce mois-ci, a fait une présentation sur l’alignement des systèmes de santé avec les ministères de l’Église et envers la communauté. « Je crois que nous pourrions aider les gens à comprendre ce que cela signifie que d’être adventiste, comment nous aimons, comment nous prenons soin des autres et comment nous pouvons nous transformer nous-mêmes, mais aussi notre environnement. »
Être à l’épreuve du temps
Les participants ont assisté à plusieurs présentations lors du deuxième jour du congrès de la SAC, à commencer par un TechTalk avec Bryant Taylor, pasteur adjoint au culte et aux médias pour l’église adventiste du septième jour d’Azure Hills, axé sur la tendance actuelle du do-it-yourself (DIY) (« faites-le vous-mêmes) » dans le domaine des communications. En compagnie de son coanimateur Courtney Herod, directeur adjoint des communications de la Fédération des Carolines, M. Taylor a présenté certaines avancées technologiques, comme le support pivotant pour téléphone intelligent Pivo, le stabilisateur Osmo Gimbal et le micro pour téléphone intelligent Mikme.
Le vendredi, après TechTalk, Daryl Gungadoo, directeur du laboratoire de multimédias d’Adventist Review, a présenté « Une perspective biblique d’innovation en communication ». Il a souligné les innovations clés qui facilitent la propagation de l’Évangile à l’aide d’une technologie de pointe par des moyens économiques. Il a encouragé les participants à réfléchir de manière créative et au-delà de l’évidence.
« Si vous êtes dans l’industrie de la fabrication de rideaux, voulez-vous vous définir comme fabricant de rideaux ou plutôt comme une entreprise de contrôle de la lumière qui, avec les avancées technologiques, insère des cristaux liquides dans le verre, qui eux, à l’aide d’une télécommande, teintent la fenêtre et la rendent opaque? Si vous vous limitez au titre de fabricant de rideaux, vous ne dépasserez jamais la fabrication de rideaux. Et quand les rideaux seront passés mode, vous serez fichu. Il est donc très important de vous redéfinir pour être à l’épreuve du temps. »
Le programme du vendredi a ensuite donné aux participants l’occasion de choisir des ateliers qui correspondaient à leurs intérêts et à leur cheminement professionnel. On a traité notamment de baladodiffusion (podcasting), de médias et de publication numérique, de médias sociaux, de graphisme, de narration numérique, de photographie, de conception de marque, de communication en temps de crise et d’éducation en matière de communications, la plupart avec l’entrepreneuriat chrétien à l’esprit.
La journée s’est conclue par une séance de questions et réponses avec Ken Denslow, adjoint au président de la DNA. En réponse à une question sur la communication du message de l’Église par les plus jeunes générations, M. Denslow a dit que les difficultés apparaissent quand une génération de jeunes voit les choses différemment de la génération qui dirige. « Mais cette situation a toujours existé dans l’Église. »
Il a ensuite ajouté que « Le Saint-Esprit a tout autant accès aux autres générations qu’à la mienne, et dans la mesure où nous laissons Dieu être Dieu et diriger cette Église, il n’est pas nécessaire de nous faire autant de mauvais sang à propos des générations à venir. Il n’est pas tant question de continuer ce que la génération précédente a commencé que d’accomplir ce que Dieu nous demande à notre époque, quelle que soit notre génération. »
Tous dans le même bateau
Après une séance de questions et réponses à l’heure de l’école du sabbat, le visionnement de deux épisodes d’Arnion, la production cinématographique de Sonscreen financée par la DNA ainsi qu’une prédication de M. Denslow, les participants ont visité le tramway Sandia Peak, qui monte par câbles des voitures qui peuvent transporter jusqu’à 45 personnes à plus de 3 000 mètres au-delà du niveau de la mer.
« Ce fut une réelle bénédiction que de passer du temps avec d’autres professionnels des communications dans un si bel environnement, a dit Dan Weber, directeur des communications de la Division nord-américaine. La visite de Sandia Peak et l’occasion d’établir de nouvelles amitiés et connaissances ont fait de ce sabbat après-midi une magnifique expérience. »
L’événement de trois jours s’est achevé par un banquet de remise de prix. Un total de 131 projets de communication ont été soumis à la critique, et 31 certificats ont été distribués, tant à des professionnels qu’à des étudiants, et ce pour des projets de communication dans plusieurs disciplines : médias écrits/imprimés, médias audio (radio/baladodiffusion), vidéos (télédiffusion et diffusion web), conception et campagnes publicitaires et promotionnelles.
Steve Vistaunet, adjoint du président de la North Pacific Union Conference (NPUC) aux communications et rédacteur en chef du Gleaner de la NPUC, a reçu le prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations. M. Vistaunet, qui a assumé divers rôles relatifs aux communications au sein de l’Église depuis les années 1980, dont la présidence de la SAC, a plus tard décrit la signification de ce prix à ses yeux. « Je suis honoré et touché de recevoir cette reconnaissance, mais ce prix revient à Dieu. Ses bénédictions sont à la base de toute bonne chose qui est arrivée durant les quasi 40 ans où j’ai communiqué la mission de notre Église. »
À sa première participation, Araya Moss, spécialiste en communications au département des communications de la Fédération sud-californienne, a dit que « Parfois, nous sommes si concentrés sur notre Fédération et notre territoire… que nous oublions que d’autres personnes font la même chose dans leur territoire. C’est bien d’avoir cette expérience où nous sommes réunis, où nous pouvons rencontrer différentes personnes, voir ce qu’elles font et avoir de nouvelles idées. »
Kristen Reid, étudiante en cinématographie et télévision de deuxième année à l’Université Oakwood et originaire des îles Caïmans, a acquiescé. « J’aime le congrès. Mes attentes n’étaient pas si élevées, mais c’est vraiment bien de voir comment la Division nord-américaine fait les choses. Et l’expérience de voir tous ces gens qui pensent comme moi, qui ont une carrière comme celle à laquelle j’aspire, qui sont plus âgés que moi ou de mon âge et la possibilité de leur parler et d’établir des liens avec eux sont extraordinaires. »
Le congrès de 2020 se tiendra près de Chicago, dans l’État américain de l’Illinois.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille