24 juillet 2020 / Everton Alves / Actualités Division Sud-américaine – Adventiste Magazine
Qui n’a jamais entendu parler de “tissus mous” ou, comme les évolutionnistes préfèrent les appeler, “tissus non résistants” ? Depuis quelque temps, j’entends dire que le créationnisme n’est qu’une affaire de religion et qu’il n’est pas possible d’en tirer une science fiable. Cette information est-elle sensée ? Peut-être est-ce le cas dans l’esprit de ceux qui ont déjà, a priori, la vision évolutionniste du monde. Mais à ces personnes, il est possible de dire : “Laissez la naïveté de côté et actualisez-vous !”
En parlant de mises à jour, vous trouverez dans cet article quelques références utiles pour tout créationniste. Bien sûr, je me réfère à tout créationniste qui s’intéresse au sujet des origines et qui comprend que la bonne science vient du Créateur, parce qu’Il est l’auteur de la Science. Par conséquent, il est du devoir de tout chrétien d’utiliser les méthodes scientifiques pour étudier le “livre de la nature”, qui est configuré comme toutes les œuvres sorties des mains de Dieu (Romains 1.20).
Revenons à la question : les créationnistes font-ils de la “bonne science” ? Oui ! Mais même au sein de la paléontologie ? Bien sûr que oui ! C’est le cas par exemple de Geoscience Research Institute (GRI), de Creation Ministries International (CMI), de Answers in Genesis (AiG) et de Institute for Creation Research (ICR). Ce dernier, d’ailleurs, a financé de grandes recherches dans le domaine du créationnisme scientifique à travers ses chercheurs associés. C’est le cas de Brian Thomas, qui a récemment obtenu un doctorat en paléobiochimie à l’université de Liverpool. Brian, pendant de nombreuses années, a été un diffuseur scientifique très productif à l’ICR.
Il s’est spécialisé dans le monde de la paléontologie, plus précisément dans les découvertes de “tissus mous”. Il a récemment publié un article dans Expert Review of Proteomics, dans lequel lui et son co-auteur, Stephen Taylor, font une enquête titanesque sur tous les articles scientifiques déjà publiés – 88 références jusqu’à la date de soumission de son manuscrit à la revue – concernant les découvertes de tissus mous chez plusieurs groupes d’êtres du passé.
Qui n’a jamais entendu dire que les découvertes de tissus mous sont rares ? Eh bien, il semble que ce phénomène soit assez courant, n’est-ce pas ? Mais, comme si cela ne suffisait pas, ce nombre a déjà beaucoup augmenté, atteignant plus de 110 études publiées jusqu’à présent, que vous pouvez consulter dans le projet “List of Biomaterial Fossil Papers“. Ce qui est curieux, c’est que la littérature scientifique atteste que les biomolécules (tissus mous) pourraient durer dans la nature, dans les meilleures conditions, tout au plus quelques centaines de milliers d’années, et non 65 millions d’années, comme c’est le cas de l’affirmation classique pour l’époque où les dinosaures auraient vécu.
Des informations qui résistent à l’épreuve du temps
Mais nous devons mieux comprendre ce que sont ces tissus mous. Nous y voilà. Les tissus mous désignent tout type de tissu ou molécule organique original, comme les vaisseaux sanguins, la peau sèche intacte, les tissus conjonctifs sur ou à l’intérieur de fossiles comme les dinosaures. Mais aussi les cellules entières, comme les globules rouges et les cellules osseuses, et des protéines comme le collagène, l’élastine, l’ovalbumine et la kératine. Et, étonnamment, même l’ADN.
En 2005, les yeux du monde entier se sont tournés vers Mary Schweitzer, alors bénévole au Rocky Mountain Museum de l’Université d’État du Montana. Cette chercheuse a découvert des tissus mous à l’intérieur d’un fémur de dinosaure T. Rex, encore bien conservés et élastiques.
Ce qui est intrigant, c’est que ni elle ni aucun autre paléontologue évolutionniste ne s’attendait à ce qu’il y ait encore des tissus mous préservés dans des fossiles de dinosaures qu’ils croient vieux de plusieurs millions d’années. Dans une interview, elle a déclaré : “C’était exactement comme regarder une coupe d’os moderne. Mais, bien sûr, je ne pouvais pas le croire. J’ai dit au technicien de laboratoire : “Après tout, les os ont 65 millions d’années. Comment les cellules sanguines ont-elles pu survivre aussi longtemps ?“”
Pour nous, créationnistes, la réponse est simple : de telles cellules n’auraient pas besoin de rester intactes pendant 65 millions d’années, car la Bible révèle que cet animal a été enterré récemment, il y a seulement environ 4 500 ans. Ainsi, des tissus mous encore souples, comme c’était le cas, présentent à la communauté chrétienne une grande explication biblique sur une création récente de la vie sur cette planète, et une méga catastrophe qui a enterré plusieurs groupes d’animaux et de plantes, au point d’en laisser un témoignage sur les rochers (qui, soit dit en passant, contiennent de la matière organique)t.
Des preuves claires
Je vois la miséricorde du Créateur se révéler à travers cette évidence laissée dans la nature, afin de m’assurer et de vous assurer, à vous lecteur, que tout ce qui est raconté dans le livre de la Genèse est littéral et réel.
Pour celui qui ne se contente pas de peu, voici une autre référence bombardante. Le Dr Brian Thomas, dans le cadre de sa thèse de doctorat intitulée Collagen Remnants in Ancient Bone, a de nouveau découvert la présence de carbone 14 dans les fossiles de dinosaures. Qu’est-ce que cela signifie ?
Comme ce n’est pas le sujet spécifique de cet article, je vais laisser le lien (ici) d’un article dans lequel il explique lui-même les implications de la découverte, afin de vous laisser avec un coup de tonnerre.
Bonne lecture et bon voyage de découverte paléobiochimique, qui confirme encore plus le créationnisme scientifique et le dessein intelligent dans leurs récits pour comprendre nos origines réelles (bibliques, bien sûr) !
Everton Alves, vulgarisateur scientifique spécialisé en paléontologie.
Traduction : Eunice Goi