7 juin 2022 | Saint Louis, Missouri, États-Unis | Pedro Torres | BIA-ANN | Adventist Review
Les voyages sont toujours excitants. Mais cette occasion était différente pour un certain nombre de raisons. Pour commencer, la 61e session de la Conférence générale (CG) a été reportée de deux ans en raison de la pandémie mondiale.
La question de savoir comment gérer ces événements historiques imprévus a mis à rude épreuve la machine administrative de l’Église. Tous les pays où il y a une présence adventiste se sont demandé s’ils pourront envoyer leurs délégués en partie ou en totalité. Certaines divisions ont vu leur présence physique ici à Saint Louis diminuée. Mais, grâce aux progrès technologiques et aux dispositions approuvées dans les récentes modifications des règlements de la CG, leur présence virtuelle est garantie et la valeur de leurs votes reste intacte.
Les délégués qui ont pu surmonter les différents défis, tels que l’obtention d’un visa, l’autorisation sanitaire pour entrer aux États-Unis, et même certains retards de vol, n’ont pas empêché l’Œuvre de Dieu de poursuivre son cours. D’une manière ou d’une autre, fatigués, éprouvés, certains sans bagages, tous poussés par le même Esprit de service à Dieu et à son Église, se sont réunis ce matin à l’America’s Center Convention Center (ACCC) pour faire avancer la prédication de l’Évangile dans les années à venir.
Bien qu’il soit toujours possible de s’améliorer, nous sommes témoins que le Seigneur a posé des fondations solides pour son Église. Malgré les circonstances, la 61e session de la Conférence générale a débuté aujourd’hui, lundi, par la grâce de Dieu.
Cette session va au-delà du simple travail administratif de notre église. La ville de Saint Louis accueille les adventistes avec des bannières ornant chaque lampadaire de la ville. À l’aéroport même, des panneaux lumineux donnent la bienvenue aux adventistes.
Les rues sourient aux nombreux groupes de délégués qui se rendent tôt le matin à l’ACCC. Les habitants nous regardent avec surprise, car nous sommes les premiers visiteurs à remplir les rues qui sont restées vides pendant trois longues années.
Nous découvrons, avec une certaine surprise, qu’il s’agit du premier grand événement à avoir lieu dans cette ville depuis le début de la pandémie. Les entités qui accueillent cet événement, qu’il s’agisse d’hôtels ou des quelques magasins encore ouverts, nous accueillent avec gentillesse et enthousiasme en voyant leurs commerces regagner de nouveaux clients.
La coordinatrice du centre ACCC était très enthousiaste lorsqu’elle a accueilli les coordinateurs de tous les hôtels de la ville et les représentants de toutes les divisions de notre église. La raison était plus humaine que financière — elle n’avait pas vu tous ses collègues réunis dans la même salle pour un grand événement depuis trois ans.
Les responsables adventistes de cette session ont félicité tous les représentants des organisations collaboratrices de la ville, du conseil municipal, de l’aéroport et autres pour le magnifique accueil réservé aux délégués. Cela faisait longtemps que les rues de cette ville n’avaient pas vu un si grand nombre de personnes, venant de toutes les cultures et régions du monde.
Les retrouvailles des délégués dans les couloirs de l’ACCC résonnent de joie avec des voix ravies. Il est compréhensible que la plupart d’entre eux n’aient pas été en mesure de s’embrasser pendant de nombreuses années. Maintenant leur joie et leur bonheur sont devenus de nouveau palpables.
Cet épisode de l’histoire de notre église nous montre, une fois de plus, qu’entre les mains de Dieu, les pires inconvénients apparemment insurmontables peuvent devenir une bénédiction, non seulement pour son peuple, mais aussi pour ceux qui l’accueillent et l’entourent. Dieu va bien au-delà de nos limites.