20 décembre 2022 | Adventist World
e Conseil Conscience et Justice (CJC) de l’Église adventiste a récemment tenu sa convention annuelle en personne pour la première fois depuis le début de la pandémie COVID-19. Les participants se sont réunis du 22 au 25 septembre à Glendale, en Californie, aux États-Unis, pour un week-end dont le thème était la justice prophétique.
Le CJC est composé des directeurs des affaires publiques et de la liberté religieuse des neuf conférences régionales d’Amérique du Nord, ainsi que de représentants de l’Université Oakwood, de l’Université adventiste de Washington, de l’Université Loma Linda, de l’Union du Pacifique Nord, de l’Union du Pacifique, de l’Union du Sud et de la Division nord-américaine de l’Église adventiste du septième jour.
Conscients que l’époque dans laquelle nous vivons nous appelle à être comme les fils d’Issachar, qui ont compris les temps, les organisateurs ont proposé trois pistes pendant la convention. Il y avait une piste sur la justice (la composante des affaires publiques) ; une piste sur la conscience (la composante de la liberté religieuse) ; et une piste pour les pasteurs qui se concentrait sur l’aide à nos ministres pour qu’ils soient mieux équipés pour servir nos membres et nos communautés qui font face à divers problèmes et maux sociaux dans notre société.
Le temps et l’espace ne me permettraient pas d’énumérer tous les ateliers et tous les intervenants qui se sont déversés sur les participants à la conférence, mais ceux-ci ont été énormément bénis par le ministère et le témoignage de Larry Johnson Sr, frère du célèbre Magic Johnson des Los Angeles Lakers. Johnson est le président fondateur de Brotherhood Against Drugs (Fraternité contre les drogues), et il a donné un témoignage puissant sur la façon dont Dieu l’a sorti de sa dépendance à la drogue. Aujourd’hui, il s’engage activement pour aider les jeunes hommes à briser les chaînes similaires de la dépendance dans leur propre vie.
Le vendredi, pendant le déjeuner, un puissant panel a discuté de « Théories et décisions épineuses : Attaques systémiques contre la vérité ». Le panel était composé de Timothy Golden, professeur de philosophie à l’Université de Walla Walla ; Gregory Hoenes, directeur de la région Ouest pour la Conférence de Californie du Sud ; Jeanice Warden Washington, consultante en chef pour le Comité de l’enseignement supérieur de l’Assemblée de Californie ; et Alan Reinach, président du Conseil Eglise-Etat. Ce solide panel nous a alertés sur les nombreuses affaires et lois en cours au niveau des différents États et de la Cour suprême qui, bien que juridiquement contraignantes, peuvent être éthiquement et moralement problématiques — ou, tout simplement, mauvaises.
Zdravko Plantak, professeur de religion et d’études éthiques à l’université de Loma Linda, a animé un atelier sur le « rôle prophétique adventiste ». En bref, il a déclaré que Dieu a toujours eu une ou plusieurs personnes prophétiques à chaque époque, qui ont eu le courage de prononcer sa Parole et de défendre ce qui était juste, même si c’était impopulaire. Et nous avons toujours la responsabilité d’utiliser notre don prophétique non seulement pour prédire, mais aussi pour annoncer.
Au cours de ce week-end de quatre jours, nous avons également été bénis par quatre sermons puissants prononcés par Louis Felton, de l’église Mt. Airy de Dieu en Christ à Philadelphie ; Lola Moore Johnston, pasteur principal du Restoration Praise Center, à Bowie, dans le Maryland ; Manny Arteaga, pasteur principal de l’église adventiste du septième jour Kalēo à Glendale ; et Kerwin Jones, de l’église adventiste internationale de Houston, qui poursuit également des études de droit.
Johnston, qui a partagé le message de l’heure de culte divin, nous a encouragés, inspirés et implorés de « dire quelque chose et faire quelque chose » lorsqu’il s’agit de toute forme d’injustice ou d’oppression qui a lieu dans nos communautés. Nous devons suivre l’exemple des sages-femmes égyptiennes Shiphrah et Puah, qui ont défié les mandats et les lois génocidaires du pharaon d’Égypte et craint Dieu plutôt que l’homme. Chaque message et atelier nous a incités à être de bons samaritains dans nos sphères d’influence, et à ne laisser personne dans le besoin.
Enfin, lors de chaque convention du CJC, nous profitons d’une excursion dans la ville hôte. Le sabbat après-midi, les participants ont visité quelques-uns des refuges pour sans-abri de la ville de Los Angeles. Comme beaucoup le savent peut-être, Los Angeles a l’un des taux les plus élevés de sans-abri aux États-Unis. Mais par la grâce de Dieu, des personnes sont déterminées à réduire le nombre de sans-abri et à leur fournir un abri et de la nourriture.
L’honorable Marqueece Harris-Dawson, membre du conseil municipal du 8e district de Los Angeles, a rencontré les participants dans l’un des refuges et a expliqué le niveau d’engagement que lui et d’autres ont envers ceux qui luttent contre le fléau du sans-abrisme. « Nous avons compris que, contrairement aux stéréotypes, beaucoup de personnes à Los Angeles peuvent travailler et se retrouver sans abri, en raison de l’évolution de la dynamique familiale et du coût de la vie extrêmement élevé », a déclaré un participant. Le loyer moyen d’un appartement d’une chambre à coucher de 700 pieds carrés (65 mètres carrés) dans le comté de Los Angeles est de 2 250 dollars par mois. En outre, en raison du climat chaud de la Californie, certaines personnes qui luttent contre le sans-abrisme dans d’autres villes plus froides se rendent à Los Angeles parce qu’elles peuvent survivre à l’extérieur. Le conseiller Harris-Dawson et les employés du centre sont déterminés à faire la différence pour ceux qui vivent cette expérience et ont mis au point des programmes permettant à de nombreux résidents de retrouver un logement permanent.
« Nous remercions Dieu pour le leadership du président du Conseil Conscience et Justice, Edwards Woods III, qui est également directeur de la PARL pour la Conférence de la région des lacs, et l’équipe du CJC pour avoir orchestré cette convention », a déclaré l’un des organisateurs. « Nous pensons qu’au fur et à mesure que cette convention annuelle se déplacera de région en région dans le pays, un plus grand nombre de membres et de dirigeants de nos églises seront inspirés pour “dire quelque chose et faire quelque chose”. »
Cryston Josiah est vice-président de l’administration et directeur de la PARL pour la Central States Conference.
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