21 décembre 2022 | Adventist World
Après un quart de siècle de participation à la rédaction de l’Adventist Review Ministries, dont les 16 dernières années en tant que rédacteur en chef, Bill Knott a déclaré qu’il était prêt pour son prochain défi.
« Il m’est apparu clairement que je devais faire un choix salutaire », a déclaré M. Knott au sujet de sa décision de ne pas demander le renouvellement de son mandat au poste de ministre des médias. « J’avais besoin de prendre une direction qui apporte de la joie et du sens à ce qui pourrait bien être le dernier acte de ma carrière. Et je voulais faire cela pour assurer une transition digne entre moi et ceux qui pourraient me succéder », a-t-il ajouté.
Le 1er janvier 2023, M. Knott deviendra directeur associé du département des affaires publiques et de la liberté religieuse de l’Église adventiste du septième jour, poste auquel il a été élu le 9 octobre 2022, lors du Conseil annuel de la dénomination.
Justin Kim, actuellement directeur associé de l’école du sabbat et des ministères personnels pour l’église mondiale, deviendra le nouveau rédacteur en chef des magazines Adventist Review et Adventist World, succédant à Knott.
« Je pense que l’Église adventiste mérite un journal, une plateforme médiatique, aussi bien que les personnes que j’ai eu la chance de connaître et de servir pendant 43 ans », a déclaré Knott. « C’est un groupe de personnes remarquablement merveilleuses ».
C’est aussi un groupe de personnes en pleine expansion et évolution : L’Église adventiste du septième jour comptait 15,6 millions de membres baptisés en 2007, lorsque M. Knott est devenu rédacteur en chef. Aujourd’hui, elle compte environ 22 millions de membres, soit une augmentation de près de 50 %. Le fait de servir une communauté aussi vaste et diversifiée — la plupart des adventistes résident en dehors des États-Unis, où le mouvement a vu le jour et où il a son siège — a entraîné des changements dans la manière dont Adventist Review Ministries présente son message.
Les magazines imprimés existent toujours pour Adventist Review et Adventist World, ce dernier ayant vu le jour en 2005 avec l’idée de fournir un périodique unificateur pour une communauté d’église mondiale. Mais les médias électroniques — Internet, les podcasts, la vidéo et même la plateforme de communication mobile WhatApp — fournissent désormais des liens importants et quasi instantanés pour les nouvelles, les informations et le ministère.
« Vous êtes vraiment à la recherche d’un public qui, selon vous, verra les valeurs que vous avez communiquées et le contenu que vous avez sélectionné », explique Knott.
La livraison à l’audience des magazines imprimés est devenue un défi physique et financier, a-t-il dit, en soulignant les problèmes récurrents pour faire parvenir Adventist World aux membres d’Afrique de l’Est.
« Nous l’avons examiné de toutes les manières possibles ; pendant des années, nous avons essayé des projets pilotes en Tanzanie et au Kenya », a-t-il déclaré. « Nous avons étudié la logistique, et il semblait que cela pourrait nous mettre en faillite. Mais ensuite, pendant la pandémie, surgit l’opportunité d’utiliser la plateforme Whatsapp pour traduire un magazine complet en swahili, [et ajouter] du contenu supplémentaire. »
Ce changement a permis d’apporter le contenu adventiste à des millions de personnes qui parlent le swahili — une cohorte qui représente 11 % des membres de l’église mondiale — à un coût très raisonnable, a-t-il dit.
Un ministère différent
Lorsque William G. Johnsson, son prédécesseur au poste de rédacteur en chef, a invité pour la première fois M. Knott, alors pasteur de l’église du campus de l’université de Walla Walla, à devenir rédacteur en chef adjoint, M. Knott a admis avoir quelques doutes.
« Je me suis senti clairement appelé au ministère pastoral, et 43 ans plus tard, c’est toujours le cas », a déclaré M. Knott. « La plus grande énigme de ma vie a été lorsque l’invitation à devenir rédacteur en chef est arrivée, et je ne voyais pas initialement [une] continuité entre 18 ans de ministère pastoral et l’opportunité de faire partie de l’équipe de rédaction d’un grand magazine. Ce n’est que lorsque j’ai compris qu’il s’agissait d’une manière différente d’exercer le ministère pastoral que j’ai commencé à comprendre ce que Dieu faisait et pourquoi il était logique de faire cette transition. »
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