13 janvier 2023 | Gex, France | Elisabeth Chastel | Adventiste FFS
Dans ce monde si perturbé, avons-nous encore des rêves ? Un rêve ?
Pour ma part, je rêve d’une Église dédiée au développement du monde intérieur et spirituel non seulement des adultes mais aussi des enfants, un espace de créa- tivité et d’exploration de la foi. Un lieu où chacun, petits et grands, est accueilli avec ses questions, ses difficultés, ses croyances, ses rêves, ses espérances. Où on ne parle qu’une seule langue, celle du cœur.
Dans cette église de rêve, tout est conçu pour être à la portée des enfants. Symboliquement, l’enfant habite l’Église comme il habite d’autres lieux de vie qui lui sont adaptés : sa chambre, sa classe, une aire de jeux.
Pourquoi est-ce important ? Si l’on considère que l’enfant est acteur à part entière d’une spiritualité qui lui appartient, il devient capital de mettre à sa disposition des « outils », des repères, des moyens qui lui correspondent et lui permettent au- côté des adultes de développer sa spiritualité.
Travailler sur ce label « Bienvenue les Enfants » à l’Église du Pays de Gex nous a non seulement guidé, mais aussi motivé puis inspiré pour que dans notre communauté, l’enfant soit totalement pris en compte tant sur le plan matériel que spirituel.
Les jeunes parents se sentent accueillis et soulagés parce que le matériel de puériculture est sur place.
Les enfants se réjouissent de venir à l’Église parce qu’ils font partie de la « famille ».
Il y a quelques semaines, alors que j’étais occupée avec des membres de la communauté, je n’avais pas eu le temps d’installer la salle d’EDS des Enfants. En arrivant devant la porte d’entrée, quelle ne fut pas ma surprise de voir les enfants finir d’installer le tapis, les chaises, le matériel. Je n’avais rien demandé ! Et quand j’ai marqué ma surprise, ils m’ont regardé étonnés en me disant « Ben oui ! C’est normal ! ».
Quand l’Eglise devient pour l’enfant « sa maison » alors il devient spontanément « acteur » dans la communauté et ce depuis sa plus tendre enfance.
Merci Seigneur !
Elisabeth Chastel
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