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Actualités Religieuses

Kamala Harris : Une candidate protestante en lice pour la Maison Blanche

24 juillet 2024 | Paris, France | BIA-ANN 

Le 21 juillet dernier, un tournant décisif a marqué la campagne présidentielle américaine. Le président Joe Biden, âgé de 81 ans, a annoncé son retrait de la course à la réélection contre le candidat républicain, Donald Trump. Cette décision a été influencée par une série de maladresses et des préoccupations croissantes concernant sa santé, notamment après avoir contracté la Covid-19.

Face à cette situation, Kamala Harris, l’actuelle vice-présidente, émerge comme la candidate favorite du camp démocrate. Harris, âgée de 59 ans, est issue d’une riche diversité culturelle, née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne. Elle est membre de la Third Baptist Church de San Francisco, une communauté affiliée aux Églises baptistes américaines. Elle s’est illustré durant sa carrière en gravissant les échelons de la justice jusqu’à devenir la première femme noire et asiatique à occuper le poste de vice-présidente.

Dans son communiqué du 21 juillet, Harris a exprimé sa détermination à remporter l’investiture démocrate et à battre Donald Trump. Elle a salué « l’acte désintéressé et patriotique » de Joe Biden, soulignant son intention d’unifier le Parti démocrate et la nation. Harris, qui a souvent évoqué son enfance marquée par les manifestations pour les droits civiques, a également profité de son héritage religieux mixte, ayant reçu une éducation à la fois baptiste et hindoue.

Un parcours singulier

Kamala Harris a une carrière marquée par des premières historiques. Après deux mandats de procureure à San Francisco et avoir été élue procureure générale de Californie, elle a prêté serment en tant que sénatrice en 2017, devenant la première femme d’origine sud-asiatique et seulement la deuxième sénatrice noire de l’histoire des États-Unis. Son ascension à la vice-présidence a été un fait marquant dans les milieux afro-américains.

En 2022, Harris a pris position fermement pour le droit à l’avortement, critiquant la Cour suprême après l’annulation de la garantie fédérale de ce droit. Cette prise de position, couplée à une campagne à travers le pays, a renforcé sa base de soutien. Cependant, son mandat de vice-présidente n’a pas été exempt de critiques, certains médias jugeant qu’elle manquait d’envergure.

Une candidature délicate

La campagne de Kamala Harris pour l’investiture démocrate a déjà commencé à mobiliser des soutiens. Ses alliés et partisans contactent activement des délégués pour s’assurer de sa nomination lors de la Convention nationale démocrate prévue du 19 au 22 août à Chicago. Avec le soutien de figures éminentes du parti comme Gavin Newsom et Josh Shapiro, Harris est bien positionnée pour obtenir les 1.969 soutiens nécessaires parmi les 3.936 délégués.

Néanmoins, des voix s’élèvent pour que la convention soit ouverte à d’autres candidats potentiels. Des figures comme Nancy Pelosi et Barack Obama n’ont pas encore annoncé leur soutien, et d’autres candidats comme Gretchen Whitmer et Andy Beshear restent en lice.

Un duel attendu avec Donald Trump

Donald Trump, qui a survécu à une tentative d’assassinat le 13 juillet, a déjà relancé ses attaques contre Harris, la qualifiant de « Kamala l’hilare » et la présentant comme une gauchiste invétérée. Cependant, la candidature de Harris, avec ses racines culturelles et générationnelles diversifiées, pourrait offrir un contraste frappant avec Trump.

Le retrait de Joe Biden laisse à Kamala Harris moins de quatre mois pour mener une campagne intensive. Si elle parvient à obtenir l’investiture démocrate, elle pourrait devenir la première femme à diriger les États-Unis.

Kamala Harris, surnommée « Momala » par ses proches, continue de cultiver une image décontractée et accessible, soutenue par son mari, Doug Emhoff. Ensemble, ils représentent une nouvelle dynamique familiale et professionnelle à la Maison Blanche.

Donald Trump et Kamala Harris présentent des profils religieux contrastés. Trump, élevé dans la tradition presbytérienne, s’identifie aujourd’hui comme chrétien non-confessionnel et a été soutenu par de nombreux évangéliques conservateurs. Harris, quant à elle, est membre active d’une église baptiste et a reçu une éducation religieuse mixte, incluant des influences hindoues. Leurs valeurs reflètent ces différences : Trump a adopté des positions conservatrices sur des questions comme l’avortement et les droits LGBTQ+, alignées sur celles de sa base évangélique, tandis que Harris défend des valeurs dites progressistes, notamment en matière de justice sociale et de droits reproductifs. Cependant, tous deux invoquent leur foi pour justifier leur engagement politique, bien que leurs interprétations et applications diffèrent considérablement.

Le 5 novembre, les Américains décideront entre Kamala Harris et Donald Trump, qui succédera à Joe Biden pour affronter les défis à venir en tant que première femme présidente des États-Unis.

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