28 septembre 2022 | Sao Paulo, Brésil | Alexandre Reis | Source : DSA
En 2022, Briser le silence, un projet éducatif visant à combattre et à prévenir les abus et les violences domestiques, créé par l’Église adventiste du septième jour, a fêté ses 20 ans d’existence. Le quatrième samedi d’août de cette année a été marqué par une participation massive de volontaires à des marches, des forums, des écoles de parents, des événements éducatifs contre la violence et des manifestations publiques dans huit pays d’Amérique du Sud.
Outre les innombrables problèmes de santé que le coronavirus a causés dans le monde entier, l’un des effets secondaires de la pandémie a été l’augmentation des problèmes émotionnels, tels que la peur, l’anxiété et le stress dans l’environnement familial. C’est dans cet esprit que cette campagne a abordé la question de la violence psychologique, un grave problème silencieux qui touche des milliers de personnes chaque jour.
Dans la région administrative qui regroupe les églises adventistes de la côte nord de São Paulo, bragantina, alto tietê, vale do paraíba, vallée historique et région métropolitaine de la capitale, des milliers de bénévoles ont distribué 50 000 dépliants, 41 000 magazines pour le public adulte, 25 400 magazines pour enfants et 2 000 magazines pour le public adolescent, traitant du thème de la violence psychologique à l’intérieur et à l’extérieur du foyer. Sur les plateformes numériques, la campagne s’est fait entendre avec la production du clip vidéo Meu Lar en partenariat avec le groupe Prisma Brasil, où 20 personnes, représentant les 20 ans de la campagne Briser le silence, chantent l’espoir que bientôt toutes les souffrances prendront fin.
Le début du projet Briser le silence de cette année a été marqué par la distribution de magazines et le lâcher de ballons dans la région du quartier de Jardim Esplanada à São José dos Campos, promus par les serveurs et les travailleurs de l’Église adventiste qui travaillent au siège administratif.
A Bragança Paulista, une action silencieuse a attiré l’attention de la population passant dans la région du lac central de la ville. Des centaines de paires de chaussures rouges ont été éparpillées sur les marches de la salle, représentant des victimes de violence décédées ou encore en vie mais souffrant en silence dans leurs relations abusives.
Selon le coordinateur de projet de Quebrando o Silêncio pour cette région, Greice Ferreira, « notre mission consistant à apporter de l’espoir aux personnes qui souffrent ne prendra fin que lorsque Jésus reviendra ! »
Tout le matériel de la campagne de cette année est disponible pour une distribution numérique sur le site web : www.quebrandoosilencio.org.
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