13 février 2023 | ADRA Canada et Adventist World
Suku Mijar est née dans la caste des dalits au Népal. Aux yeux de la société, cela fait d’elle une intouchable, une paria.
Selon un rapport du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, au moins 250 millions de personnes dans le monde souffrent d’une « discrimination effroyable et déshumanisante fondée sur la caste et d’autres systèmes similaires de statut héréditaire ».* Pour les Mijar et les autres dalits, cela signifie des violations importantes et même violentes des droits de l’homme, des droits civils et politiques, de la participation sociale et culturelle, et un accès réduit aux opportunités économiques.
Dans le village dalit très reculé de Mijar, l’oppression de la pauvreté expose les jeunes et les moins jeunes à l’exploitation et à des souffrances plus profondes. Mijar et son mari étaient incapables de gagner ou de cultiver suffisamment pour nourrir leur famille au quotidien. Tout autre chose que la survie quotidienne était hors de portée.
Le commandement biblique
Le psaume 82 s’ouvre sur « Dieu préside le tribunal du ciel » (NLT). C’est en présidant en tant que juge céleste que Dieu émet le commandement suivant : « Rends justice au pauvre et à l’orphelin ; défends les droits de l’opprimé et de l’indigent. Sauvegarde le pauvre et l’impuissant, délivre-le de l’emprise des gens méchants » (Ps. 82:3, NLT).
Grâce à un partenariat avec la Banque de céréales vivrières du Canada et au soutien des donateurs, l’Église adventiste du septième jour, par l’intermédiaire de l’Agence adventiste de développement et de secours (ADRA) au Canada, est en mesure de suivre ce commandement. Compte tenu de toutes les épreuves et difficultés rencontrées par les membres de la communauté dans le village de Mijar, le projet FOSTER-II de l’ADRA a permis de former un groupe pour assurer des opportunités économiques en améliorant l’élevage des animaux et en établissant un accès à l’épargne et aux prêts.
Mijar a rejoint le groupe d’agriculteurs spécialisés dans l’élevage de chèvres, où elle a reçu une formation sur les meilleurs soins et pratiques pour des chèvres saines et productives. Elle a reçu deux chèvres du projet pour commencer à élever son propre troupeau.
Elle a également rejoint un groupe d’épargne et de crédit dans lequel elle a commencé à épargner 50 roupies népalaises par mois. Le fait d’être membre du groupe d’épargne et de crédit a rendu la vie un peu plus facile à Mijar, car elle pouvait avoir accès aux prêts du groupe lorsqu’elle en avait besoin.
« Je n’avais pas d’argent pour acheter des chèvres, mais depuis que je suis membre du groupe, j’ai pu obtenir un prêt et augmenter la taille du troupeau », a déclaré Mijar. Avec le prêt, elle a acheté cinq chèvres supplémentaires. « Je suis également au courant des pratiques d’élevage de chèvres améliorées maintenant grâce à l’assistance technique du projet. »
Les deux chèvres qui lui ont été données par le projet ont chacune donné naissance à un chevreau. Selon les règles du projet, Mijar a transmis ces chevreaux à d’autres membres de la communauté pour qu’ils les aident avec leurs propres troupeaux.
Mijar a maintenant de grands espoirs pour son avenir — une perspective que peu de dalits peuvent revendiquer actuellement. « Je suis maintenant sûre de pouvoir tirer un bon revenu de l’élevage de chèvres. Je suis heureuse de l’avenir de ma famille, en particulier de celui de mes enfants. Je suis très reconnaissante au projet d’avoir apporté tous ces changements dans ma vie. »
Le travail d’ADRA, qui consiste à garantir des opportunités économiques, permet non seulement de sortir les familles de la pauvreté, mais aussi de les sauver de ses dangers mortels. « Merci de permettre à notre Église, par le biais d’ADRA, d’assurer la justice pour les pauvres et de défendre les droits des opprimés et des démunis dans des endroits aussi éloignés qu’une communauté dalit dans le Népal rural », ont déclaré les dirigeants d’ADRA.
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