13 janvier 2023 | Andreas Mazza | EUD News
Judith Marianne Ferreira (dite Marianne) est née en 1965 à Bulawayo, en Rhodésie. Faisant partie de la 4ème génération d’adventistes, ses parents étaient missionnaires dans la mission de Solusi. Le père de Marianne est décédé alors que Marianne n’avait que 2 ans.
Après la mort de son père, la famille a déménagé au Cap (Afrique du Sud), où Marianne a grandi et est allée à l’école de médecine UCT. Elle avait découvert sa vocation de missionnaire. Pendant ses études de médecine, elle tricotait des pulls en laine qu’elle vendait à ses collègues et dont elle reversait les fonds à des œuvres missionnaires.
Le mariage
À 19 ans, Marianne rencontre Viriato à l’église adventiste de Claremont au Cap, où ils fréquentent tous deux la même université. Viriato, lui aussi, avait ressenti l’appel à devenir missionnaire.
Marianne et Viriato se sont mariés en 1987, tous deux à l’âge de 22 ans. Après leur mariage, Marianne a poursuivi ses études en chirurgie et en pédiatrie, afin de se préparer au travail missionnaire.
La mission
En 1994, le jeune couple a accepté un appel dans la région reculée du nord de la Namibie pour effectuer un travail médical auprès de la population locale, en particulier au sein de la tribu Himba, dans le cadre d’un projet de mission globale.
Ils ont travaillé en Namibie pendant 4 ans et ont aidé à établir la mission locale. Là, Marianne, avec Viriato, était à la fois chirurgien et médecin généraliste pour des milliers de patients.
La famille s’agrandit
Pendant leur période de travail en Namibie, le couple a eu la chance d’avoir Daniel, leur premier enfant, que la tribu locale a appelé « Waeta », ce qui signifie « ils ont apporté ». Lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils lui avaient donné ce nom, les membres de la tribu ont répondu : « ‘ils nous ont apporté’ la connaissance de Dieu ».
Pendant leur séjour en Namibie, les Ferreira ont élargi leur famille en adoptant Muundja Mbinge, un enfant de 8 ans qui avait besoin d’un foyer.
Création du centre de style de vie au Portugal
En 1999, les Ferreira ont accepté une invitation à s’installer au Portugal ; ils devaient participer à la création du premier centre de vie / clinique du pays. Cependant, ils ne sont arrivés au Portugal qu’en 2002, après une période de formation en mode de vie et en médecine préventive aux États-Unis.
Marianne a cofondé l’Association portugaise de médecine préventive en 2003. Pour soutenir sa participation à la mission, elle a appris la langue et s’est présentée aux examens médicaux portugais afin de pouvoir travailler dans le pays.
Elle a commencé à voir des patients et à fournir une assistance médicale à la maison de retraite adventiste locale.
Elle était aimée par les patients qui venaient de loin pour la voir. Être proche des patients, avoir leur bien-être comme priorité et aider la mission à se développer étaient ses principaux objectifs.
Lancement d’un nouveau centre de style de vie VitaSalus
En 2011, les Ferreira ont déménagé à Penela, près de Coimbra, où le nouveau centre de style de vie VitaSalus commençait à voir le jour. Ils ont consacré toute leur volonté et leurs efforts au développement du centre, en faisant des sacrifices personnels et familiaux.
Clarisse, le deuxième enfant biologique, est née au Portugal.
« Elle a toujours été un médecin joyeux, qui a aidé des milliers de personnes avec une joie inégalée, nuit et jour », explique son mari, Viriato, « Sans sa vision, son esprit calme et aimant, et sans son sacrifice d’elle-même, par amour, le centre de style de vie VitaSalus n’aurait jamais vu le jour. Beaucoup ont été touchés par l’amour de Jésus à travers sa vie », a conclu Viriato.
Marianne s’est éteinte le dimanche 8 janvier chez elle, entourée des infirmières et de la famille qui se sont occupées d’elle dans les derniers moments de sa vie, après quatre ans de lutte contre le cancer.
Elle s’est éteinte avec la certitude que la prochaine fois qu’elle ouvrira les yeux, elle verra le visage de Jésus l’accueillant pour rester avec Lui et tous les fidèles pour l’éternité.
