Septembbre 2019 | R. Clifford Jones, Lake Union Herald, et Adventist World
Un sommet inaugural au Kenya souligne un désir accru de réseautage et de collaboration
« Si tu veux aller vite, marche seul. Mais si tu veux aller loin, marchons ensemble. » – Proverbe africain.
Une rencontre historique s’est tenue en avril 2019 alors qu’une délégation de présidents de fédérations régionales aux États-Unis (historiquement des régions administratives de l’Église adventiste afro-américaine) s’est rendue à Nairobi, au Kenya, pour un sommet avec les dirigeants de la Division Afrique centre-est (ECD), la Division Afrique centre-ouest (WAD), et le vice-chancelier de l’Université adventiste de l’Afrique (AUA).
Intitulée « Sommet du regroupement familial transatlantique », cette rencontre destinée à établir des relations s’est déroulée dans le vaste complexe où les sièges de l’ECD, de l’AUA, et de l’Académie adventiste Maxwell sont domiciliés.
LA RÉALISATION D’UN RÊVE
Blasious M. Ruguri, président de l’ECD, a qualifié ce sommet comme étant « la réalisation d’un rêve » reportée. Il a accueilli la délégation nord-américaine en confessant, entre autres choses, que la séparation des deux groupes était imputable à la désinformation.
« Nous devons accomplir le dur travail qui consiste à détruire les forteresses qui assujettissent encore tant de millions de ceux que nous servons », a dit Blasious Ruguri. Il a ensuite invité les participants à demeurer fidèles à la vision et engagés envers la mission, de même qu’à servir « d’une manière digne du sacrifice de nos ancêtres, et particulièrement de notre sauveur ».
Elie Weick-Dido, président de la WAD, a présenté la recommandation de clôture. Il a appelé les groupes à embrasser leur héritage et leurs valeurs partagés, de même qu’à poursuivre des buts et des projets communs. La WAD, hôte du prochain sommet qui se tiendra au siège de cette division, compte 12 des pays les plus pauvres du monde. Les dirigeants pensent qu’Elie Weick-Dido – lequel a été pasteur pour la Fédération Lake, aux États-Unis, avant de retourner en Afrique – est qualifié de façon unique pour jeter un pont entre les deux continents.
Au programme de ce sommet, mentionnons des sessions pour examiner la croissance missionnaire, ainsi qu’une emphase sur le concept de l’Implication totale des membres (ITM) – une initiative de l’Église adventiste mondiale visant à amener chaque membre d’église à s’impliquer en partageant Jésus avec ses voisins et ses amis. Les dirigeants africains étaient impatients de partager la façon dont Dieu bénit l’œuvre en Afrique, où habitent environ 9 millions d’adventistes.
PLUS GRAND QUE LES DEUX GROUPES
Delbert Baker, vice-chancelier d’AUA, sous le leadership duquel l’institution a fait l’expérience d’une croissance exponentielle de l’infrastructure, des offres de cours, et du nombre d’inscriptions, a fait l’éloge du sommet en le qualifiant d’historique, d’utile, et d’heuristique. « Il représente quelque chose de plus grand que les deux groupes combinés », a-t-il dit.
Parmi la délégation nord-américaine, beaucoup n’avaient jamais visité le continent africain. Selon les participants, ce voyage a suscité toute une gamme d’émotions ! Des safaris pour observer la flore et la faune dans leurs habitats naturels ont donné lieu à des exclamations d’admiration et d’émerveillement. Les visiteurs ont dit qu’ils ont trouvé particulièrement émouvante une visite le sabbat à un village masaï incluant un service de culte et un service baptismal dans une rivière à proximité.
À la clôture du sommet, la plupart des participants s’entendaient pour dire que cet événement devrait se faire de façon régulière. Un suivi est déjà envisagé.
De plus, chaque division africaine a été alignée ou jumelée avec trois fédérations régionales, dont les administrateurs se sont engagés à inviter et à accueillir régulièrement les dirigeants de l’Église africaine aux États-Unis, ont indiqué les organisateurs.