22 juin 2021 | Australie | Tracey Bridcutt pour Adventist Record | DIA
Danijela Schubert fait partie des 40 dirigeantes chrétiennes qui ont rencontré les politiciens australiens le 15 juin dernier pour diriger leur attention vers la détresse des populations pauvres du monde, particulièrement dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
Mme Schubert, membre de l’équipe des ministères de formation de disciples pour les femmes dans le ministère à la Division du Pacifique du Sud de l’Église adventiste du septième jour, s’est jointe à la délégation de dirigeantes d’Églises et d’organisations religieuses qui se sont rendues au Parlement, à Canberra, pour l’initiative « Michée Australie ».
Les femmes ont discuté avec les ministres et les députés du gouvernement des deux principaux partis politiques, mettant l’accent sur les « différences d’accès au vaccin » entre les pays riches et les pays plus pauvres ainsi que sur les répercussions de la pandémie sur les nations les moins nanties du monde : la pauvreté croissante, la famine et la marginalisation des groupes vulnérables.
Mme Schubert a dit qu’il s’agissait d’une expérience fantastique qui a rassemblé des dirigeantes chrétiennes d’influence qui n’auraient autrement pas eu l’occasion de se rencontrer, d’échanger, de se stimuler les unes les autres et de travailler ensemble pour l’atteinte d’un noble objectif.
« Bien que nous soyons issus de diverses confessions et organisations chrétiennes et originaires de différents États d’Australie, nous avons, dans un seul esprit, présenté cet important message à ceux qui prennent les décisions et influencent les politiques gouvernementales », a-t-elle souligné.
« Nous étions là pour les remercier pour leur bon travail et pour diriger leur attention vers les besoins des gens pauvres. Le fait que nous étions présentes en personne, que nous avons pris le temps de leur rendre visite, d’échanger avec eux dans l’unité au nom des plus vulnérables fut un excellent témoignage de l’amour de Jésus qui nous porte à faire du bien. »
Elle a ajouté que les politiciens avec lesquels elle a discuté étaient reconnaissants pour le bon travail des Églises dans la communauté.
« Ils nous ont incitées à ne pas lâcher. La plupart étaient d’accord avec les appels à faire du gouvernement australien une entité plus généreuse en aidant les moins nantis du reste du monde. »
La délégation a rappelé aux dirigeants politiques que cet enjeu moral, sanitaire et économique s’adressait principalement à l’Australie et aux autres pays développés et qu’ils devaient continuer d’augmenter leurs efforts de mettre un terme à la pandémie de COVID-19 pour tous.
« Avec plus de 10 000 décès par jour dans le monde entier, cette pandémie est loin d’être terminée. Elle frappe maintenant les pays à revenu faible et intermédiaire d’Amérique du Sud et d’Asie en plus de menacer le continent africain d’une troisième vague plus contagieuse, a expliqué Melinda Cousins, directrice des ministères des églises baptistes du sud de l’Australie.
« Parallèlement, un gouffre d’accès au vaccin s’est rapidement creusé entre les pays riches et les pays pauvres, ce qui n’est pas que moralement indéfendable, mais qui constitue aussi une inégalité qui perpétue la pandémie.
« En tant que dirigeantes, notre voix collective peut avoir un impact. Et pendant que notre monde fait face à une énorme difficulté, nous sommes ici aujourd’hui dans l’optique d’une action porteuse d’espoir : encourager nos politiciens à faire en sorte que l’Australie continue de participer à la solution en cette période dévastatrice. »
Traduction : Marie-Michèle Robitaille