19 novembre 2021 | Florence, Italie | Hope Media Italie | EUD News
La toponymie florentine, en particulier féminine, s’enrichit d’un nouveau nom. Le 10 décembre, à midi, la rue Ellen Gould White sera inaugurée, ainsi nommée en l’honneur de cette écrivaine, cofondatrice et figure marquante de l’Église adventiste du septième jour.
Tout a commencé lorsque l’Institut adventiste « Villa Aurora » (Iacb), de Florence, a présenté une demande aux organismes compétents pour que la rue sur laquelle donnent les nouvelles installations du campus, aujourd’hui Viale del Pergolino, porte le nom de la pionnière de la dénomination.
La demande a été acceptée et l’Institut « remercie la Ville de Florence pour la sensibilité dont elle a fait preuve en reconnaissant le bien-fondé et la pertinence de la proposition formulée ».
Dans sa décision, le conseil municipal a pris en compte plusieurs éléments, dont : le fait que l’institution religieuse, installée sur la propriété depuis 1947, en plus d’être un siège universitaire, a dédié certaines de ses installations à l’accueil des familles des patients, hospitalisés dans le complexe hospitalier voisin ; les bâtiments de Villa Aurora sont les seuls qui donnent sur la rue en question ; les rues florentines, selon une ancienne coutume, prennent souvent leur nom du contexte environnant ; changer la dénomination ne serait pas préjudiciable à une mémoire historique très ancienne ; et, enfin, faciliter l’accès aux installations pour ceux qui veulent utiliser les services, mais se trompent souvent de rue, car il y a deux noms similaires (via del Pergolino et viuzzo del Pergolino).
Lors de la cérémonie qui marquera le changement de nom de la rue, le Centre d’études et de documentation « Ellen G. White », l’actuelle bibliothèque, sera également inauguré sur le campus.
La pionnière
C’est ainsi que l’Iacb la décrit en présentant le Centre d’études sur le site villaaurora.it :
Ellen G. White (1827-1915) était une personne très spéciale pour l’Église adventiste du septième jour. Avec Joseph Bates et son mari, James White, elle est la cofondatrice du mouvement religieux formé en 1863, devenu plus tard la Conférence générale des adventistes du septième jour. Dirigeante religieuse, écrivaine prolifique, réformatrice sociale, mais aussi épouse et mère de famille, son influence multiforme s’est fait sentir bien au-delà des frontières confessionnelles. En 2014, le magazine Smithsonian l’a incluse dans sa liste des « 100 Américains les plus influents de tous les temps ».
Pour les adventistes du septième jour, Ellen G. White est une personne spéciale, car, en elle, ils reconnaissent la manifestation du don prophétique. Dans les croyances fondamentales des adventistes du septième jour, la croyance numéro 18 lui est dédiée :
« La prophétie fait partie des dons du Saint-Esprit. Ce don est l’une des marques distinctives de l’Église du reste et s’est manifesté dans le ministère d’Ellen White. Les écrits de cette messagère du Seigneur sont une source constante de vérité qui fait autorité et procure à l’Église encouragement, directives, instructions et répréhension. Ils stipulent que la Bible est le critère auquel il convient de soumettre tout enseignement et toute expérience. (Joël 3:1,2 ; Actes 2:14-21 ; Hébreux 1:1-3 ; Apocalypse 12:17 et 19:10), »
Après sa mort, une fondation, le Ellen G. White® Estate, a été créée, avec un site web complémentaire sur lequel il est possible de consulter les œuvres numériques complètes d’Ellen G. White dans la langue originale et, du moins pour les œuvres traduites à ce jour, dans de nombreuses autres langues, y compris le français. Afin de mieux faire connaître l’œuvre et les écrits d’Ellen G. White, des centres d’études qui lui sont dédiés ont été créés dans différentes régions du monde (Succursales, centres de recherche, centres d’études).
Notamment dans le contexte italien, un centre d’étude Ellen G. White, officiellement reconnu par la Fondation Ellen G. White®, a été créé à l’Institut adventiste. Il dispose d’une large sélection des œuvres publiées d’Ellen G. White en anglais, en italien et dans d’autres langues. Ces ouvrages sont intégrés dans le catalogue de la bibliothèque de l’Institut et peuvent être consultés.