6 février 2022 | ADRA Roumanie | EUD News
Depuis 2009, ADRA Roumanie gère le « Centre d’accueil d’urgence pour les victimes de violence domestique —La maison ADRA ». L’objectif de ce projet est la réintégration sociale des victimes de violence domestique par le biais d’un abri, d’un conseil social, d’un conseil psychologique, de soins médicaux d’urgence, de nourriture et d’une orientation vers un avocat. La vie des bénéficiaires hébergés dans le centre a changé parce qu’ils ont fait l’expérience d’un mode de vie différent : sans violence physique, verbale, économique, mentale, sexuelle et religieuse, basée sur des valeurs spirituelles et cultivant des habitudes alimentaires saines, l’exercice, la formation et les loisirs.
L’histoire de Ionel
Ionel, un garçon de 7 ans, est un élève de grande section de maternelle et est arrivé au « Centre d’accueil d’urgence pour les victimes de violence domestique —La maison ADRA » avec sa mère et sa petite sœur en raison du comportement violent de son père. Ionel est l’aîné des enfants et, contrairement à sa petite sœur, il a été témoin de nombreuses disputes entre ses parents en raison de la consommation excessive d’alcool, de l’addiction au jeu et du manque de responsabilité du père. Lorsqu’il est arrivé à La maison ADRA, le garçon ne mangeait que des pâtes cuites avec du sel, n’émettait que quelques sons et répondait aux questions par « oui » et « non ». Le manque de nutrition adéquate, la négligence des parents et un environnement familial abusif ont réussi à laisser des traces sur son développement.
Immédiatement après son arrivée à La maison ADRA, le garçon de 7 ans a reçu le soutien de tous les membres de l’équipe, qui ont travaillé avec l’enfant pendant plusieurs mois sur le plan cognitif, émotionnel et social et ont réussi à diversifier son alimentation.
« Ionel est un garçon très mignon, intelligent, avide d’attention et d’affection de la part de son entourage », a déclaré Mariana Ros, psychologue d’ADRA Roumanie. « Il a fait de grands progrès, il vient seul avec le cahier dans mon bureau pour me montrer ce qu’il a encore écrit. Il aime être apprécié, il se concentre pour écrire gentiment, maintenant il connaît les chiffres et les lettres, et il peut relier des phrases courtes et quand on pense qu’il y a quelques mois il ne faisait que quelques sons », a poursuivi Ros. « Je suis heureuse de ses résultats, même si je sais qu’un soutien continu est nécessaire pour que le mineur puisse intégrer l’école à l’automne. La mère et les deux enfants ont dû quitter la maison avec [seulement les vêtements qu’ils avaient sur le dos], avec des documents importants mis dans un sac-poubelle pour que l’agresseur ne se rende pas compte qu’ils quittaient la maison. Ma satisfaction en tant que professionnel est d’être perçu comme une personne disposant de bonnes ressources, un soutien pour des âmes si durement éprouvées par le destin, et qui ne peuvent pas faire grand-chose pour les soulager », a conclu M. Ros. « Je prends chaque jour mes forces et mon énergie pour aller de l’avant, en voyant comment ces bénéficiaires trouvent en eux des ressources pour surmonter les moments difficiles qu’ils ont dû vivre. »
Aujourd’hui, il se remet d’une enfance tumultueuse et insouciante de ses parents, en progressant chaque jour.
Au cours des années 2009 – 2021, grâce au projet ADRA « Centre d’accueil d’urgence pour les victimes de violence domestique — La maison ADRA », qui s’inscrit dans le domaine d’expertise « Lutte contre la violence domestique », plus de 3 552 victimes de violence domestique ont été aidées — mères et enfants — dont 1 015 ont été accueillies à la « Casa ADRA » (La maison ADRA).
En savoir plus sur la Maison ADRA de Roumanie
ADRA Roumanie a obtenu une licence pour le service social « Centre d’accueil d’urgence pour les victimes de violence domestique —La maison ADRA ». La décision d’accorder la licence d’exploitation a été émise par le ministère du Travail, de la Famille, de la Protection sociale et des Personnes âgées, suite à l’évaluation de la documentation soumise et des visites de vérification. Le centre est autorisé jusqu’au 30 décembre 2025, conformément à la loi n° 197/2012 sur l’assurance qualité dans le domaine des services sociaux, avec ses modifications ultérieures.