« L’Amour ne brûle pas les ponts » : Une journée dédiée à la liberté religieuse à Paris Sud

La Fédération Adventiste France Nord, a consacré la journée du samedi 3 mai 2025 à une réflexion approfondie et engagée sur la liberté religieuse, qui a eu place à l’église adventiste de Paris Sud, surnommée « le 130 ». Placée sous le thème évocateur « L’Amour ne brûle pas les ponts », cette initiative visait à sensibiliser les membres d’église et le public à une compréhension de la liberté religieuse qui s’étend au-delà de ses propres convictions pour embrasser l’autre.

Une sensibilisation à la liberté de conscience pour tous

La journée a débuté par des moments de réflexion et d’enseignement en présence du secrétaire exécutif de l’Union Franco-Belge, qui est également le responsable du département de la liberté religieuse pour ce territoire. L’objectif principal était de souligner que la liberté religieuse, bien que cruciale pour la pratique de la foi individuelle, comme l’observance du sabbat pour les adventistes, est avant tout un droit humain fondamental. Ce droit trouve sa source inaliénable dans la liberté de conscience, un principe qui concerne chaque individu, quelles que soient ses croyances ou son absence de croyance. Le thème « L’Amour ne brûle pas les ponts » a ainsi servi de fil conducteur pour encourager une approche de la liberté religieuse qui construit des liens et favorise la compréhension mutuelle dans une société plurielle.

Colloque sur la persécution religieuse : État des lieux et actions

L’après-midi a été marqué par un colloque d’une grande actualité, réunissant plusieurs acteurs engagés dans la défense des droits humains et de la liberté religieuse. Des représentants de l’association Porte-Ouverte, de CSI (Christian Solidarity International) et de l’AIDLR (Association Internationale pour la Défense de la Liberté Religieuse) ont partagé leurs analyses et témoignages sur l’état de la persécution religieuse dans le monde.

Les discussions ont mis en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses communautés de foi à travers le globe. Au-delà du constat, le colloque a également permis de présenter les diverses manières dont les églises et les œuvres chrétiennes se mobilisent activement. Ces mobilisations se traduisent par des réponses tangibles, tant sur le plan idéologique, par la sensibilisation et le plaidoyer, que sur le plan humanitaire, par un soutien direct aux victimes de persécution.

L’engagement adventiste pour la liberté de conscience

Cette journée spéciale a également été l’occasion de rappeler l’engagement constant de l’Église adventiste du septième jour en faveur de la liberté de conscience et de religion. Cet engagement se manifeste institutionnellement à travers son département de la liberté religieuse, présent à tous les niveaux de l’organisation ecclésiale.

De plus, l’Église soutient et collabore activement avec des associations telles que l’AIDLR. Cette dernière se distingue par sa vocation à défendre toutes les causes liées à la liberté religieuse, qu’elles concernent des chrétiens ou des personnes d’autres convictions, ou sans conviction. Cette approche inclusive souligne la conviction adventiste que la liberté de conscience est un bien précieux et universel à protéger pour tous.

La journée du 3 mai à l’église de Paris Sud a ainsi offert un espace de réflexion, de prière et d’appel à l’action, réaffirmant l’importance de défendre activement la liberté religieuse comme un pilier essentiel d’une société juste et fraternelle.

Adhérer à l’AIDLR

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