Raúl Esperante (à gauche), David Choquehuanca Céspedes (au centre), vice-président de la Bolivie, et Teodoreo Mamani, directeur des services du Parc national de la Bolivie (à droite), examinent des exemplaires de Vertigia, une publication développée par M. Esperante pour expliquer le site des pistes de dinosaures de Carreras Pampa. [Une photo de l’Institut]
21 avril 2022 | Bolivie | L’Institut de recherche en géoscience et Adventist Review | DIA
Le 22 mars dernier, le vice-président de la Bolivie, David Choquehuanca Céspedes a visité le site de recherche sur les dinosaures de l’Institut de recherche en géoscience (GRI pour Geoscience Research Institute). C’est Raúl Esperante, un scientifique d’expérience du GRI, qui dirigeait le groupe de recherche sur le site de Carreras Pampa, près de la ville de Torotoro.
Ce site contient ce qui semble être un nombre record de pistes de dinosaures en plus d’autres marques mystérieuses interprétées comme des traces de queues laissées par les animaux en marchant. M. Esperante travaille avec des étudiants de niveaux supérieurs de l’Université de Loma Linda ainsi qu’avec des chercheurs locaux et d’ailleurs en Amérique du Sud.
« Nous avons offert au vice-président et au groupe qui l’accompagnait, dont faisait partie Teodoreo Mamani, le directeur des services du Parc national de Bolivie, une présentation de terrain de 30 minutes sur les pistes et les autres caractéristiques, a rapporté M. Esperante. Les deux hommes étaient particulièrement intéressés par la préservation optimale du site; nous avons donc discuté de ce qui se fait dans d’autres pays, dont les États-Unis, l’Espagne et l’Italie. Nous leur avons également offert notre aide dans la préparation de l’affichage contenant des explications et des descriptions pour les visiteurs du site. »
Le vice-président Choquehuanca Céspedes était également intéressé par la formation des chercheurs boliviens. Selon le GRI, il n’y a de meilleure méthode que la collaboration. Les scientifiques du GRI seraient également heureux de participer à la création de nouvelles ressources contribuant à la croissance économique des populations. De la même manière, ils désirent s’assurer que les chercheurs adventistes sont guidés afin de pouvoir étudier de manière professionnelle les éléments de preuves du passé qu’offrent des sites comme celui de la Bolivie. Pour ce faire, le groupe de recherche actuel comprend deux jeunes géologues adventistes boliviennes : Helen Baltazar et Ángela Limachi.
En tant que contributeur actif à la communauté de chercheurs de l’Université de Loma Linda, le GRI a rapporté que ses scientifiques travaillent en étroite collaboration avec le département de la terre et des sciences biologiques de l’université dans l’enseignement et le mentorat d’étudiants aux niveaux supérieurs. Selon l’un des étudiants qui travaillent sur ce projet, Jeremy McLarty, qui détient une maîtrise de l’Université Andrews, « Étudier les pistes de dinosaures en Bolivie est une occasion rêvée pour moi. Nous avons trouvé ici des choses qui semblent uniques dans le monde. »Pour le GRI, le partage de ses études est également une grande priorité. « Partager certaines des choses que nous avons trouvées à notre site de travail avec le vice-président et d’autres responsables gouvernementaux qui sont venus nous visiter était une expérience fabuleuse non seulement pour notre groupe, mais aussi pour les gardes du parc », a expliqué M. McLarty.
Pourquoi investir dans la recherche sur les dinosaures ?
Le GRI, dont les bureaux principaux sont situés à Loma Linda, dans l’État américain de la Californie, est un institut de recherche de l’Église adventiste consacré à l’étude des sujets relatifs à la science et à la foi. L’étude des pistes de dinosaures en Bolivie est un exemple de la mise en pratique de la mission de l’institut. Selon Ronny Nalin, directeur du GRI, « Il existe des opinions extrêmement différentes de ce qui est arrivé dans le passé, et certains interprètent les indices actuellement disponibles de manières qui contredisent le récit de l’histoire raconté dans les Écritures. Le GRI s’intéresse à cette étude, car elle peut nous en enseigner beaucoup sur les éléments de base du registre fossile et les principes d’interprétation qui mènent à diverses conclusions. »
Selon les explications de M. Nalin, en évaluant les éléments de preuve et l’herméneutique utilisée, les scientifiques adventistes sont dans une bien meilleure position pour comprendre pourquoi ceux avec qui ils sont en désaccord voient les choses différemment. « Cela nous place également, nous et l’Église adventiste, dans une bien meilleure posture pour offrir d’autres explications bien étudiées », a-t-il ajouté.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille
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