Le 16 juillet. La plupart des gens n’y voient rien de particulier, mais le 16 juillet est une date importante. Il y a 51 ans, le 16 juillet 1969, la NASA a lancé Apollo 11, transportant les premiers êtres humains sur la lune et plongeant la planète dans une nouvelle ère d’exploration spatiale. Avec le temps, bien des gens ont oublié cet événement si significatif. Mais quand je pense au 16 juillet, je pense à autre chose, à un anniversaire qui concerne une femme bien spéciale dont la vie et le ministère ont eu un impact sur des millions de personnes. Le 16 juillet 1915, Ellen White est décédée.
Ayant grandi au sein d’une famille adventiste, je ne me souviens pas de la première fois où j’ai entendu son nom. En effet, j’entends parler d’elle depuis que je suis toute petite, souvent en lien avec ses écrits. J’ai entendu des gens la citer de la chaire et autour de la table à dîner. Ce n’était pas une mauvaise chose, mais je n’ai jamais, à l’époque, pris la décision consciencieuse de la lire ni de découvrir qui elle était.
Toutefois, c’est quand j’ai atteint l’adolescence et voulu découvrir ce qu’était l’adventisme pour moi-même que j’ai découvert qui elle était vraiment. J’ai toujours cru qu’il y avait un Dieu, mais en tant que jeune, je voulais m’assurer que je croyais réellement en l’Église dont je faisais partie et que je la connaissais bien également. Et lorsque j’ai fait mes recherches sur Ellen White, j’ai découvert combien intéressante fut sa vie. J’ai commencé à la voir comme un beau personnage historique. Sauf que je ne la voyais toujours pas comme étant très pertinente à ma vie.
J’ai toujours aimé l’histoire, donc quand ma mère a été invitée à travailler à l’Ellen G. White Estate, j’étais emballée, car cela signifiait que je pourrais aller voir la chambre forte où tous les exemplaires originaux de ses écrits sont conservés. Toucher des pages originales, avec des gants bien entendu, était formidable pour moi. Examiner ses coups de plume et lire ou tenter de déchiffrer son écriture fut toute une aventure.
Devenant de plus en plus intéressée par Ellen White, j’ai commencé à faire du bénévolat à la White Estate. En 2015, lorsque le centre pour visiteurs a été rénové à la Conférence générale des adventistes du septième jour, je suis devenue guide bénévole. C’était palpitant d’apprendre de nombreuses histoires sur Ellen White et sa famille et de les partager ensuite avec les visiteurs.
Mais lorsque je racontais ces histoires à mes amis, ils les trouvaient intéressantes, quoique pas toujours très pertinentes à leur vie du 21e siècle. Et pendant un certain temps, j’ai aussi cru que ses écrits avaient dû être bénéfiques pour les gens de son époque, sans toutefois être nécessairement aussi utiles pour moi et mes amis.
Cependant, cette opinion a changé quand j’ai décidé de travailler comme évangéliste littéraire étudiante durant l’été de ma deuxième année de secondaire. En faisant du colportage dans les quartiers de Détroit, au Michigan, j’ai commencé à me rendre compte que les livres que nous vendions, comme La tragédie des siècles et Vers Jésus, n’étaient pas que des livres à lire, mais qu’ils transformaient des vies et offraient aux gens espoir, réconfort et guérison. Ces livres dissipaient les ténèbres de leur cœur et les menaient à la grande lumière, celle de la Bible.
Ainsi, voir ces livres en action a piqué ma curiosité et m’a poussée à les explorer par moi-même. Vers Jésus est le premier livre que j’ai lu au complet. Et il a totalement changé ma vie. Puis je me suis enfin rendu compte que ses écrits étaient toujours d’actualité et que les conseils et la sagesse que je peux en tirer me sont incroyablement utiles. Voilà pourquoi le 16 juillet est une date importante pour moi. Elle sert à nous souvenir de la vie de cette femme remarquable qui était la messagère de Dieu, elle nous rappelle de continuer de lire et d’étudier ces messages.
Jemima Klingbeil vit avec sa famille dans le Maryland. En août, elle entamera sa dernière année à l’académie adventiste Great Lakes, à Cedar Lake, dans l’État américain du Michigan.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille