7 avril 2022 | EUD News
Voici la transcription de la vidéo :
Mars 2022
Plus de 2,5 millions d’Ukrainiens ont fui le pays au cours des deux premières semaines de guerre. La situation est difficile.
Inna : Il est très difficile d’évacuer les gens. Parce que les ponts sont détruits. Il n’y a pas d’autres routes pour quitter la ville. Les gens doivent traverser la rivière en utilisant des planches de bois et des plaques de béton du pont. Des volontaires les aident à atteindre l’autre côté de la rivière. Mais les obus ont été tirés sur les personnes qui ont essayé de la traverser.
La situation est très difficile. Aucune livraison ne peut être effectuée. Les réserves de nourriture sont épuisées. Les gens ont acheté tout ce qu’il y avait dans les magasins. Certains magasins font du pain, mais les gens attendent pendant 4 heures.
Certaines familles ont voyagé pendant plusieurs jours pour atteindre l’une des frontières.
Inna : Tous mes enfants ont quitté la ville au deuxième jour de la guerre. Je suis restée. Mais quand le missile a frappé la maison de mon voisin d’en face… Je suis aussi parti. Parce que l’obus a arraché les fenêtres et les portes de la maison. Tout était détruit, même les moulures de la maison. Le toit du voisin s’est effondré. C’était vraiment effrayant. C’est pourquoi tous les gens se sont rassemblés et ont quitté la ville. Les clôtures en fer ont été arrachées et des morceaux gisaient dans les rues.
Un grand nombre de personnes âgées ont choisi de se réfugier dans leur propre maison et de ne pas fuir.
Inna : Il n’y a plus de lien avec les gens. Tout est coupé. Il n’y a ni électricité, ni eau, ni gaz. Je ne sais pas comment les gens survivent là-bas maintenant.
Des milliers de familles ont fui le pays en utilisant tous les types de transport et de mobilité. Fuir le pays est devenu une expérience traumatisante pour beaucoup.
Inna : C’est très dur. Nous sommes arrivés ici en empruntant les routes environnantes de Kiev.
Des millions d’Ukrainiens ont encore de nombreux besoins fondamentaux alors qu’ils attendent les couloirs humanitaires.
Inna : Les besoins sont très importants. Les gens ont besoin de nourriture, d’eau et de vêtements, car ils sont assis dans des endroits froids. De plus, les troupes ont encerclé la maternité. Les gens ne peuvent pas en sortir. La nourriture ou les médicaments ne peuvent pas y être livrés. Il n’y a pas du tout d’accès. Nous sommes hors de portée.
Des gens qui n’ont rien à voir avec la guerre souffrent. Je comprends que les soldats se battent. Mais ne le faites pas là ! Nous sommes des gens pacifiques, mais ils nous tuent.
Je souhaite qu’au moins les murs de la maison restent pour qu’il y ait un endroit où retourner. Et c’est ce que tout le monde pense.
Inna a poursuivi son voyage jusqu’à Zurich, en Suisse.
- Il est temps d’aider.
- Il est temps de sauver des vies.
- Il est temps de donner de l’espoir.
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