Remplacement d’un président d’Union : une procédure encadrée par les règlements

Lorsqu’un président d’Union de fédérations adventistes est appelé à exercer des responsabilités au sein d’une Division ou de la Conférence générale en cours de mandature, son remplacement n’est pas automatique. Une procédure bien définie est mise en œuvre, conformément aux règlements de la Working Policy de l’Église adventiste, afin d’assurer une transition ordonnée et représentative.

Convocation d’un comité exécutif extraordinaire

Le conseil d’administration ou comité exécutif (conseil d’administration) étant l’organe représentatif de l’assemblée générale entre deux sessions plénières, la première étape consiste à convoquer une session extraordinaire du comité exécutif de l’Union concernée.

Bien que la Working Policy ne détaille pas explicitement le cas des responsables d’Union, la procédure appliquée s’inspire de celle prévue pour le remplacement du président de la Conférence générale, telle que décrite à la section B 30 (page 80) de la Working Policy.

Mission de la commission de nomination

Le comité exécutif est chargée d’examiner les profils de personnes qualifiées et de proposer un nom au comité exécutif de l’Union. Les critères d’évaluation incluent des compétences spirituelles, administratives et de leadership. Une fois le consensus atteint, le nom retenu est soumis au vote du comité exécutif pour validation.

Quelle place pour les autres officiers de l’Union ?

Contrairement à une idée reçue, les officiers de l’Union, y compris le secrétaire exécutif, le trésorier ou le responsable de l’association pastorale, ne sont pas automatiquement considérés comme successeurs du président. Bien que leur expérience et leur implication dans l’administration de l’Union puissent en faire des candidats sérieux, ils doivent être proposés par la commission de nomination comme toute autre personne qualifiée. Aucun d’entre eux ne bénéficie d’un droit de priorité pour ce poste.

Un processus fondé sur l’intégrité

Tout au long de cette démarche, les principes éthiques et spirituels guident les décisions. Le Code de bonne conduite des dirigeants d’Église rappelle l’importance d’agir avec intégrité, humilité et sens des responsabilités.

Le remplacement d’un président d’Union est le fruit d’un processus collectif, représentatif et respectueux des règles de gouvernance de l’Église adventiste du septième jour. Il illustre la volonté de l’organisation de conjuguer ordre, transparence et spiritualité dans la gestion de ses responsabilités.

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David Milard