Le 3 avril 2021 | Lisa Aubry, département de nouvelles du Centre médical de l’Université de Loma Linda | DIA
Everett Roberts, résident de Pomona, dans l’État américain de la Californie, a été frappé de découragement lorsque les médecins d’un établissement médical lui ont annoncé qu’il avait besoin d’une opération à cœur ouvert pour réparer une valve endommagée, mais à laquelle il n’avait que 40 % de chances de survie. Heureusement, le chirurgien cardiothoracique Joshua Chung avait une option plus sécuritaire et moins invasive à offrir au vétéran de 70 ans : la réparation de sa valve mitrale par chirurgie robotisée.
« Le Dr Chung m’a dit que les risques que les choses ne se passent pas bien étaient autour d’un à deux pour cent, ce qui est infiniment mieux que 40 pour cent [de chances de survie], a dit M. Roberts. J’ai des frissons en pensant à ce qui aurait presque pu arriver si je n’étais pas allé au Centre médical de l’Université de Loma Linda. »
Située à gauche du cœur, la valve mitrale requiert une réparation lorsqu’elle n’est plus en mesure de fonctionner adéquatement à cause d’une fuite qui refoule le sang provenant du cœur vers les poumons. C’était le cas de M. Roberts, dont la valve mitrale faisait retourner la moitié du sang oxygéné vers ses poumons.
Ses habitudes de course de huit kilomètres aux deux jours, qu’il avait gardées presque toute sa vie, sont rapidement devenues très difficiles. Insatisfait des risques élevés rattachés à la chirurgie à cœur ouvert ainsi que de son diagnostic de leucémie lymphoïde chronique (LLC), il a rapporté avoir sollicité les soins des médecins du Centre médical de l’Université de Loma Linda (LLUH pour Loma Linda University Health) qui offraient la réparation robotisée de la valve mitrale.
Lors d’une réparation robotisée de la valve mitrale, les mains d’un chirurgien cardiaque contrôlent les mouvements des instruments chirurgicaux attachés aux fins bras d’une machine robotique. La procédure laisse des incisions de 5 cm du côté droit de la poitrine plutôt que des cicatrices de 15 à 20 cm au centre de la poitrine et au travers du sternum avec l’opération traditionnelle à cœur ouvert. À part la taille des incisions et l’excellence des résultats, le Dr Chung a expliqué que les réparations de la valve mitrale exécutées robotiquement comportent d’autres avantages pour les patients relativement à l’opération à cœur ouvert, comme la diminution des risques, du caractère invasif, du stress sur l’organisme et du délai de rétablissement.
« Si je n’étais pas allé au LLUH, je ne serais pas en train de faire les choses que je veux, a commenté M. Roberts. Cette procédure non invasive a amélioré ma vie, je peux l’affirmer avec certitude. Je recommande à quiconque a l’option de cette procédure de la choisir. »
Alors que six mois avant l’opération, M. Roberts pouvait à peine marcher un kilomètre, il rapporte maintenant avoir parcouru une distance totale de 260 km dans les quatre mois qui ont suivi son opération, sans compter ses excursions de moto hors route et ses parties de golf. « Bricoleur » de nature, il raconte s’être attaqué à certains projets de maison, comme le réglage de motocyclettes et l’assemblage d’une souffleuse à neige pour son chalet en montagne. Mais il dit chérir particulièrement le temps qu’il peut passer avec ses proches, y compris sa femme, ses enfants et petits-enfants.
En octobre 2020, M. Roberts est devenu le quatrième patient à subir cette procédure à l’hôpital. Il s’est dit reconnaissant pour les compétences communicationnelles professionnelles et la compassion de l’équipe de soins, qu’il a particulièrement ressenties quand les infirmières ont prié avec lui lors de son hospitalisation. Ayant lui-même grandi dans la foi adventiste, ces gestes l’ont beaucoup touché.
« Merci au Dr Chung et à l’équipe qui a pris soin de moi, car j’ai de belles et longues années en santé devant moi », a-t-il ajouté.
Depuis son premier remplacement robotisé de la valve mitrale en septembre 2020, l’Institut international de cardiologie de l’Université de Loma Linda est le seul centre à offrir la procédure dans la région, un service que le Dr Chung qualifie de bénéfique pour les résidents qui n’ont plus à faire de longs voyages pour obtenir les soins dont ils ont besoin.
« Nous sommes prêts à réaliser bien d’autres de ces procédures et à continuer d’aider les patients dont la vie peut être sauvée grâce à ce type d’intervention. »
La version originale de cet article a été publiée sur le site de nouvelles du Centre médical de l’Université de Loma Linda.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille