22 mars 2023 | Silver Spring, Maryland, États-Unis | Adventist Review et DIA
William G. Johnsson, rédacteur en chef du magazine Adventist Review de 1982 à 2006 et rédacteur en chef-fondateur du magazine Adventist World en 2005-2006, est décédé à Loma Linda, dans l’État américain de la Californie, le 11 mars 2023. Il avait 88 ans.
M. Johnsson est né à Adélaïde, en Australie, en 1934. Après avoir obtenu des diplômes en technologie et en technologie chimique, il est allé au Collège Avondale, où il a obtenu, en 1959, un baccalauréat en théologie et rencontré sa femme, Noelene.
Il a ensuite étudié à l’Université Andrews, où il a obtenu, en 1966, une maîtrise ès arts en théologie systématique. Puis en 1973, il a obtenu un doctorat en études bibliques de l’Université Vanderbilt. Sa thèse était intitulée « Souillure et purge dans l’épître aux Hébreux ».
Durant sa longue carrière, il a été missionnaire en Inde de 1960 à 1975 puis professeur d’exégèse et de théologie du Nouveau Testament à l’Université Andrews de 1975 à 1980. Il a également occupé le poste d’adjoint au doyen du séminaire de 1978 à 1980. En 1979, il a été le premier à être nommé au poste de président de l’Adventist Society for Religious Studies.
M. Johnsson a également été membre du conseil d’administration de l’Ellen G. White Estate durant la majeure partie du temps qu’il a passé au poste de rédacteur en chef de l’Adventist Review. Après sa retraite en 2006, il a servi sept ans, à temps partiel, à titre d’adjoint au président de la Conférence générale responsable des relations interreligieuses.
Il a écrit plus de 40 livres et 1 000 articles et a publié cinq livres depuis 2017 : Where Are We Headed? Adventism After San Antonio [« Où allons-nous? L’adventisme après San Antonio »] (2017); Jesus of Nazareth: His Life, His Message, His Passion [« Jésus de Nazareth : sa vie, son message, sa passion »] (2018); Authentic Adventism [« Adventisme authentique »] (2018); Defilement and Purgation in the Book of Hebrews [« Souillure et purge dans l’épître aux Hébreux »] (2020) et Experiencing Romans [« Faire l’expérience de l’épître aux Romains »] (2021).
Traduction : Marie-Michèle Robitaille
