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APPELÉ AU COURAGE

By 9 septembre 2019No Comments

SOIS FORT ET COURAGEUX. . .

02 août 2019 | Ted N. C. Wilson, président de l’Église adventiste du septième jour mondiale / EUD-News / BIA-ANN

Une des promesses les plus stimulantes de la Bible est celle-ci : « Sois fort et courageux. Ne t’effraie pas et ne t’épouvante point, car le Seigneur ton Dieu est avec toi dans tout ce que tu entreprendras »  (Josué 1:9).

Cette promesse donnée à Josué après la mort de Moïse était l’une des trois que Dieu a répétées à ce nouveau chef.

« De même que j’ai été avec Moïse, ainsi je serai avec toi », lui dit le Seigneur. « Je ne te délaisserai pas, je ne t’abandonnerai pas. Fortifie-toi et aie bon courage. . . Seulement sois fort et très courageux, afin d’observer et de faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite… afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras » (versets 5-7).

Quatre décennies plus tôt, Josué inébranlable dut faire face à de fortes pressions, voire à la mort. Douze dirigeants israélites avaient été chargés d’« espionner le pays de Canaan » (Nombres 13:2). Après 40 jours, les espions sont revenus avec de succulents fruits et d’époustouflants récits à raconter.

« Nous sommes allés sur la terre où vous nous avez envoyés », ont-ils rapporté. « Il y coule vraiment avec du lait et du miel, et en voici les fruits. Mais, poursuivaient-ils, les habitants du pays sont puissants, les villes sont fortifiées et très grandes » (versets 27, 28). C’est ainsi que les espions ont commencé à semer la peur et le découragement en décrivant les dangers de ce pays. Mais deux espions ont réagi différemment, Josué et Caleb. Rempli de foi en les promesses de Dieu, Caleb déclarait : « Montons tout de suite et prenons en possession, car nous sommes bien capables de la vaincre » (verset 30).

Mais les dix autres peureux insistent : « Nous ne pouvons pas monter contre ce peuple » (verset 31). Exagérant, ils comparent la Terre promise à un lieu « qui dévore ses habitants » (Verset 32). Pris d’une effrayante frénésie, les Israélites voulaient choisir quelqu’un pour les ramener en Egypte.

Face à cette désastre situation, Caleb et Josué déchirèrent leurs vêtements et déclarèrent courageusement : « La terre … est une terre extrêmement bonne. Si le Seigneur nous est favorable, alors Il nous fera entrer dans ce pays. . . . Seulement, ne soyez pas rebelles contre l’Éternel, et ne craignez point les gens du pays, car ils nous serviront de pâture ; ils n’ont plus d’ombrage pour les couvrir, et l’Éternel est avec nous. Ne les craignez point » (Nombres 14:7-9).

La confiance en Dieu laissa place à la violence. La lapidation fut la condamnation que subirent les deux valeureux hommes pour avoir dit la vérité. Seule l’intervention directe de Dieu leur conserva la vie sauve.

La témérité de Caleb et Josué n’était pas une bravade présomptueuse, incitant à une mission téméraire. Au contraire, ils croyaient plutôt à la parole de Dieu, incitant à l’obéissance à Ses commandements. Il en a toujours été ainsi pour ceux qui sont fidèles à Dieu.

Autres exemples

Dans le cas de David contre Goliath, la situation semblait impossible. Le champ de bataille met en présence un guerrier expérimenté, bien équipé et de surcroît géant, face à un berger jeune, petit, muni d’une écharpe et de pierres.

Mais David disposait d’une information capitale inconnue même de Saül chef des armées et de ses soldats : Ce combat ne dépendait pas d’eux.

« Qui est ce Philistin incirconcis, demanda David, pour défier les armées du Dieu vivant ? » (1 Samuel 17:26). S’appuyant sur la foi acquise par l’expérience passée, ce jeune homme déclara avec audace : « Tu viens à moi avec une épée, une lance et un javelot. Mais je viens à toi au nom de l’Éternel des armées, le Dieu des armées d’Israël, que tu as défié. Aujourd’hui, le Seigneur te livrera entre mes mains. . . Alors toute cette assemblée saura que le Seigneur ne sauve pas par l’épée et la lance, car la bataille est à l’Éternel et il te livrera entre mes mains. » (Versets 45-47).

Plus de quatre siècles plus tard, quatre captifs hébreux de Babylone ont fermement défendu ce qui pourrait être considéré comme une « petite chose ». Malgré la pression de leurs pairs, ils ont décidé de ne manger et boire que ce que Dieu a approuvé, et leur fidélité fut récompensée.

Sachant que « celui qui est fidèle dans les petites choses l’est aussi dans les grandes » (Lc 16.10). Dieu a permis à ces jeunes gens d’affronter plus tard avec hardiesse les épreuves plus difficiles.

Sur la plaine poussiéreuse de Dura, Shadrach, Meshach et Abed-Nego restèrent debout alors que tous les autres se prosternaient devant l’idole d’or. Les convoquant sur le champ en sa présence royale, Nébucadnetsar les menaça de mort instantanée dans la fournaise ardente s’ils ne s’inclinaient pas en guise d’adoration devant son image. « Et qui est le dieu qui vous délivrera de mes mains ? argua-t-il » (Dan. 3:15).

Inflexibles, ils répondirent : « Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et Il nous délivrera de ta main, Ô roi. Sinon, sache, Ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas l’image d’or que tu as érigée » (Versets 17, 18).

Dieu « délivra ses serviteurs qui ont eu confiance en lui » (Verset 28).

Bien des années plus tard, Daniel fut confronté à un dilemme : arrêter de prier ou être jeté en pâture aux lions. La terrifiante menace qui pesait lourdement face aux bêtes féroces et affamées ne fut pas un obstacle à ses prières régulières avec Dieu, « les fenêtres ouvertes vers Jérusalem » (Daniel 6:10).

Le roi n’avait aucun moyen de sauver Daniel des lions, mais Dieu le pouvait, comme en témoigne le miraculé le lendemain matin : « Mon Dieu a envoyé son ange et a fermé la gueule des lions qui ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été déclaré innocent devant lui » (v. 22). Les Ecritures expliquent plus en détail : « Daniel fut donc retiré de la fosse, et aucune blessure ne fut trouvée sur lui, parce qu’il croyait en son Dieu » (Verset 23).

Nouveau Testament et autres

La jeune Marie a reçu la nouvelle choquante qu’elle serait la mère du Messie, bien qu’elle ne « connaissait pas un homme ». Réalisant que cet appel unique l’exposerait au ridicule et à la honte, mais résolue Marie répondit humblement : « Voici la servante du Seigneur ! Qu’il en soit pour moi selon ta parole ! » (Luc 1:38).

Jésus lui-même déterminé a prié à Gethsémani : « Père, si c’est ta volonté, éloigne de moi cette coupe ; cependant, non pas ma volonté, mais la tienne » (Luc 22:42).

Étienne, un grand prédicateur, a été lapidé à mort. Tous les apôtres sauf un sont morts en martyrs. Les autorités ont tenté de tuer Jean en le plaçant dans un chaudron d’huile bouillante. Quand ça n’a pas marché, ils l’ont banni à Patmos.

Saul le persécuteur devint Paul, « dans un état de faiblesse, de crainte et de grand tremblement » (1 Corinthiens 2:3) prêcha hardiment le Christ crucifié jusqu’à ce que l’épée du bourreau de Néron lui ôte la vie.

Depuis lors, des millions de personnes ont obstinément suivi le Christ, souffrant souvent de ridicule, d’ostracisme, de coups, de torture, parfois même de mort.

Il se peut que l’on vous demande ou pas de donner notre vie pour Jésus. Dans Sa sagesse, Dieu ne se révèle pas. Mais Il appelle au courage aujourd’hui et chaque jour de notre vie. Fidélité dans les « petites » et les « grandes » choses. La force de dire la vérité quand les autres se taisent. La détermination d’être seul quand il est plus facile de se fondre dans la foule. L’opiniâtreté de croire et de suivre la Parole de Dieu, même si elle est qualifiée de folle.

Nous avons besoin de volonté pour « ne pas être achetés ou vendus », de loyauté pour demeurer vrais et honnêtes dans notre « être profond », de l’audace qui « ne craint pas d’appeler le péché par son nom », de valeurs pour avoir une conscience qui « est aussi fidèle au devoir que la boussole l’est au pôle » et du courage pour « défendre la justice et la vérité même si l’univers s’écroulait. »²

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2 Ellen G. White, Education (Mountain View, Californie : Pacific Press Pub. Assn., 1903, 1952), p. 57.

Author Pôle communications

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