Le 14 octobre dernier, Dan Weber, directeur des communications de la Division nord-américaine des adventistes du septième jour et directeur administratif de la Société des communicateurs adventistes, a accueilli les participants au congrès en ligne de cette année. Cette photo est une capture d’écran.
Le 22 octobre 2020 | Columbia, Maryland, États-Unis | Mylon Medley | DIA
Depuis l’année 2000, lorsque la Société des communicateurs adventistes du Sud est devenue la Société des communicateurs adventistes (SAC pour Society of Adventist Communicators), le congrès annuel attire des professionnels et des étudiants de partout sur le territoire de la Division nord-américaine (DNA). Il s’agit d’un événement de plusieurs jours avec de grandes prédications, des présentations et des ateliers dynamiques, des occasions de réseautage, des visites d’organes de presse ainsi qu’une cérémonie de prix. Cependant, les réalités de la pandémie de COVID-19 ont forcé les organisateurs à tenir le congrès de 2020 en ligne sur Zoom, un programme de vidéoconférence actuellement très utilisé.
« Je suis extrêmement reconnaissant envers le conseil d’administration de la SAC ainsi que les équipes de production vidéo et de communications de la DNA, qui ont réussi à organiser un tel événement en quelques mois seulement. Cela n’aurait pas été possible sans leur travail acharné. Ce qu’ils ont fait est vraiment impressionnant », a dit Dan Weber, directeur administratif de la SAC et directeur des communications de la Division nord-américaine.
Le programme de cette année a été condensé pour se limiter aux soirées du 14 et du 15 octobre avec deux présentations principales (de Sylvie di Giusto et de Kim Lear) ainsi que huit ateliers offerts sur les deux jours. N’oubliant pas les effets de la pandémie, notamment les difficultés financières généralisées causées par les pertes d’emplois partout au pays, les organisateurs ont proposé un système d’inscription de type « payez ce que vous pouvez », permettant aux participants d’assister gratuitement à l’événement ou de donner jusqu’à 100 $, qui contribueront au financement du congrès de l’an prochain et rendront les réductions aux étudiants possibles.
Les caractères virtuel et optionnel des frais d’inscription de l’événement ont entraîné une belle surprise : un nombre record d’inscriptions au congrès. En effet, ce sont 726 personnes qui s’y sont inscrites, soit près de trois fois plus qu’aux congrès de la SAC passés. Le format en ligne a facilité l’accès aux gens qui s’étaient déjà intéressés au congrès, mais qui n’ont pu y assister pour différentes raisons, comme les conflits d’horaire avec le travail ou l’école, ou les limites budgétaires. Et malgré certains pépins techniques, plusieurs ateliers ont été fréquentés par plus de 100 personnes et les deux présentations principales ont été suivies par plus de 300 personnes.
« Je suis directrice des communications à mon église et c’est ma première année au congrès de la SAC ! Je suis vraiment heureuse d’avoir pu y assister, a écrit Trenette Donovan sur le chat de Zoom. Merci pour votre dur labeur. J’ai beaucoup appris et j’attends l’an prochain avec impatience ! »
En plus, de nombreux participants se sont joints au congrès de l’extérieur du territoire de la division, qui couvre les États-Unis, Guam, la Micronésie, le Canada et les Bermudes. Parmi les pays représentés, on retrouvait l’Éthiopie, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les Bahamas, la Jamaïque, les îles Vierges, le Guatemala, l’Islande, les Philippines et le Royaume-Uni.
« Je pense que [ce format virtuel] devra devenir une partie permanente de la SAC, car il augmente l’accès aux communicateurs internationaux qui ne sont pas toujours en mesure de débourser les frais de déplacement », a expliqué Desrene Vernon. Son impression a été confirmée par de nombreux participants qui ont exprimé une profonde appréciation de la chance de rencontrer de nombreux collègues d’autres divisions et pays. Les organisateurs ont dit que la partie virtuelle pourrait compléter l’expérience de congrès en personne sans toutefois la remplacer.
Un autre avantage a été dégagé de la flexibilité des frais d’inscription et de l’accessibilité de ce congrès virtuel. En effet, les professionnels de divers établissements de l’Église qui ne travaillent pas nécessairement dans le domaine des communications (des dirigeants qui travaillent, avec d’autres, en relations publiques, dans la production de nouvelles et dans les médias sociaux) ont eu la chance de jeter un coup d’œil à l’intérieur du monde des communications pour mieux comprendre le travail effectué dans les coulisses.
« Il y a parfois une déconnexion entre l’administration et les communications. Pouvoir avoir quelqu’un comme [un président de fédération] assister aux ateliers et dire “Voici la valeur de mon directeur des communications!” est important, a dit Enno Müller, directeur des communications de la Fédération du sud-est de la Californie. Le format de cette année permet à certains de ces dirigeants de fédération d’assister à l’événement, un avantage en soi. Je pense que, si nous faisions cela plus souvent, le travail relatif aux communications pourrait être plus efficace dans nos entités. »
Pour ceux qui n’ont pas pu assister au congrès virtuel de la SAC de 2020, les ateliers, dans lesquels ont été abordés des sujets comme « La diffusion pour les pasteurs », « Les communications et la justice sociale », « Les adventistes du septième jour et le cinéma », « Tu ne déroberas point : lois sur les droits d’auteur et le croquemitaine » et « Le processus de publication d’une déclaration organisationnelle », seront disponibles pour visionnement sur le site de la SAC dans les prochaines semaines.
Traduction : Marie-Michèle Robitaille