18 janvier 2021 | Envgeliques.info
Plus de 5000 personnes ont battu le pavé parisien de la capitale, samedi 16 janvier, d’après les organisateurs. D’autres les ont rejoints lors d’une mobilisation virtuelle suivie par 10 000 personnes, selon les chiffres des organisateurs.
L’événement s’est tenu à quelques jours de l’examen des deux textes de bioéthique au Sénat. L’allongement du délai d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines », la « suppression de la clause de conscience des médecins spécifique » ou l’inscription du motif de « détresse psycho-sociale » pour justifier d’une interruption médicale de grossesse (IMG) figuraient parmi les motifs de contestation des participants. Sur place, étaient affichés des messages tels que «stop à la culture des déchets » ou « stop aux humains supprimés ».
#Ludo : "Ce bébé géant recouvert de codes-barres montre que le #PJLBioéthique est immensément problématique sur les plans humains et éthiques. Il ouvrirait la France à la marchandisation humaine."
STOP #PMAsansPère STOP #GPA NON au #BébéSurCommande pic.twitter.com/lNavfF1cFb— La Manif Pour Tous (@LaManifPourTous) January 16, 2021
Membre depuis 2018 du collectif « Marchons Enfants », le Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine (CPDH) a appelé à une réécriture du texte, pointant « un projet de loi ni bio ni éthique pourtant soutenu coûte que coûte par le gouvernement français », déclarait-il dans un communiqué de presse le 15 janvier. « Il ne saurait exister un droit à l’enfant (comme ils l’avaient fait en première lecture). » Le CPDH dénonce le recours à la PMA, les recherches sur l’embryon humain et les cellules souches embryonnaires. « Nous voulons voir protégé l’article 16-4 du code civil qui stipule que « nul ne peut porter atteinte à l’intégrité de l’espèce humaine. Toute pratique eugénique tendant à l’organisation de la sélection des personnes est interdite », poursuit-il.