2 septembre 2022 | ASTR
Merci d’un cœur reconnaissant
Merci au Seigneur trois fois saint
Merci, car Il a donné
Jésus-Christ, son Fils !
– Paroles par Eustace Henry Jr. Smith
Ce refrain était chanté chaque semaine dans mon église comme un appel à l’adoration pendant que je grandissais. Bien que les paroles soient simples, elles reflètent la gratitude et la joie que les chrétiens éprouvent à cause du don de Jésus. Cependant, je me demandais, les Adventistes sont-ils vraiment des gens heureux et reconnaissants ? L’Étude Globale de membres d’Église (GCMS 2017–18) a posé de multiples questions qui évaluaient non seulement l’état émotionnel (c-à-d., le bonheur), mais aussi leurs niveaux de gratitude.
Le bonheur et le bien-être
On a invité les participants du GCMS 2017–18 à répondre à cette question : « En prenant toutes les choses ensemble, diriez-vous que vous êtes très heureux, plutôt heureux, pas très heureux ou pas du tout heureux. » Une grande majorité (88 %) des participants ont déclaré d’être heureux dans une certaine mesure, et 44 % d’entre eux ont déclaré d’être très heureux. Seul un faible pourcentage a déclaré de ne pas être heureux. Pour ces participants, il est clair que « c’est la joie de l’Eternel qui fait votre force » (Neh 8 : 10, SG21).
On a ensuite demandé aux participants d’imaginer une échelle représentant leur vie du pire (0) au meilleur (10). On leur a ensuite demandé de se classer sur cette échelle. Plus de trois quarts (76 %) des participants sondés ont choisis 6 ou au-dessus, ce qui indique que leur bien-être était supérieur à la moyenne. Près d’un quart de ce groupe (23 %) ont classé leur vie comme un 9 ou un 10 – c’est-à-dire qu’ils pensaient qu’ils vivaient leur meilleure vie. Seulement environ 1 % a dit qu’il était au bas de l’échelle, le pire moment possible de leur vie. Un autre 10 % ont classé leur situation de vie entre 1 à 5.
En général, ces deux questions ont révélé que la majorité des Adventistes ont rapporté de forts niveaux de joie et de bien-être général.
La colère et l’amertume
Dans Proverbes 17 : 22 (LSG), nous lisons : « Un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os. » Lorsque nous évitons de nous cramponner à des sentiments négatifs comme la colère et l’amertume, non seulement nous vivons une existence plus heureuse, mais notre bien-être général s’améliore. Lorsque l’on a demandé aux participants au sondage du GCMS 2017–18 s’ils avaient essayé d’éviter de telles émotions négatives, plus de la moitié (51 %) des participants ont indiqué qu’ils avaient fait de leur mieux pour y parvenir ; un autre 21 % ont dit que c’était un peu vrai. Il est intéressant de noter que 14 % des participants étaient neutres à ce sujet, et à peu près 6 % ont partagé qu’ils n’essayaient que rarement ou jamais d’éviter la colère ou l’amertume.
Des recherches ont montré que le fait de remercier (c-à-d. la gratitude) peut vous rendre plus heureux. [1][2] Il est donc logique que ceux qui ont un sens de la gratitude se sentent plus heureux ou rapportent un meilleur bien-être général. Lorsqu’on a demandé aux participants au sondage de 2017–18 de répondre à la déclaration, « J’ai plus souvent un sentiment de gratitude », une vaste majorité (83 %) a déclaré que c’est vrai pour eux dans une certaine mesure. Seulement un participant sur dix (12 %) était neutre, et un faible pourcentage a indiqué qu’il ne ressentait pas de sentiment de reconnaissance.
Dans l’ensemble, 88 % des Adventistes se considéraient comme des gens heureux ; plus de 76 % ont classé leur bien-être de 6 à 10 sur une échelle de 10 points. Environ 73 % ont essayé d’éviter la colère et l’amertume dans leur cœur dans une certaine mesure et encore plus de membres (83 %) ont ressenti de la gratitude dans leur cœur, bien qu’avec une fréquence différente. Les personnes malheureuses, malencontreuses, en colère et peu reconnaissantes composaient un groupe de 1 à 3 %. Aussi petit soit-il, ce groupe ne doit pas être négligé dans l’Église. Il se pourrait que les personnes de ces catégories traversent des épisodes difficiles dans leur vie et qu’elles aient un besoin urgent de compassion et d’aide.
Cependant, lorsque vous considérez vos propres niveaux de bonheur et de bien-être, trouvez-vous votre gratitude reflétée dans ces niveaux ? Quels sont les moyens pratiques pour stimuler votre gratitude ? Comment pouvez-vous débarrassez votre cœur de la colère et de l’amertume ? Prenez le temps de considérer, dans une attitude de prière, à quoi ces facteurs pourraient ressembler dans votre vie… et n’oubliez pas de dire « merci, d’un cœur reconnaissant ! »
Pour le résultat de recherche sur l’échantillon total, veuillez voir le rapport de Méta-Analyse.
Créé en collaboration avec Institut du ministère de l’Église
Publié par ASTR le 08-10-2022
[1] Emmons, R. A., & McCullough, M. E. (2003). Counting blessings versus burdens: An experimental investigation of gratitude and subjective well-being in daily life. Journal of Personality and Social Psychology, 84(2), 377–389. https://doi.org/10.1037/0022-3514.84.2.377
[2] Seligman, M. E. P., Steen, T. A., Park, N., & Peterson, C. (2005). Positive psychology progress: Empirical validation of interventions. American Psychologist, 60(5), 410–421.