6 juin 2024 | Paris, France | trad. BIA-ANN
« Aujourd’hui, nous sommes ici parce que nous ne voulons plus être des spectateurs dans le paysage des conflits historiques et émergents, mais des acteurs sur la scène mondiale pour apporter des solutions pacifiques significatives. »
Ces mots d’ouverture de Catherine Anthony Boldeau ont ouvert la voie à l’événement « Faith in Peace » qui s’est tenu dans la salle Churchill de la Chambre des Communes le lundi 20 mai. 82 invités se sont réunis pour commémorer la Journée internationale du vivre ensemble en paix (16 mai).
Organisé par ADRA-UK et accueilli par Dean Russell, député de Watford, cet événement historique était le premier d’une semaine de célébrations marquant le 40e anniversaire d’ADRA-UK en tant qu’organisation non gouvernementale (ONG).
M. Russell a reconnu le travail d’aide et de développement accompli par des personnes dans le monde entier et a exprimé sa gratitude pour les efforts déployés par les participants pour faire la différence. Il a souligné l’importance de reconnaître les points communs entre les personnes malgré les différences et a reconnu le travail désintéressé des organisations confessionnelles de Watford.
Les délégués se sont retrouvés autour d’un thé dans l’après-midi avant que les orateurs invités ne présentent leurs discours. Les participants étaient issus des différentes entités de la British Union Conference (BUC), notamment le Newbold College of Higher Education, le bureau de la BUC, la South and North England Conference, les Missions et la Stanborough Press. Parmi les autres participants figuraient des ONG, des universitaires, des décideurs politiques, des praticiens, des chercheurs et le PDG d’ADRA-UK, Bert Smit, qui vient de prendre sa retraite.
Helia Mateus, PDG intérimaire (ADRA-UK) a souligné l’importance de s’attaquer aux causes profondes des conflits et de promouvoir les initiatives de consolidation de la paix, en particulier dans les pays en guerre, avant de présenter l’orateur principal, le Dr Zivayi Nengomasha, responsable en chef de l’impact collectif pour le réseau et ADRA International.
Zivayi Nengomasha a souligné l’importance de donner la priorité à la prévention et d’investir dans des initiatives de consolidation de la paix pour s’attaquer aux causes profondes des conflits. Elle a cité le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, qui a déclaré : « Nous dépensons beaucoup plus d’argent et de ressources à gérer les conflits qu’à les prévenir et à construire la paix ». Elle a déclaré que nous devons renouveler sérieusement nos priorités et nos ressources et a ajouté qu’une approche globale de la consolidation de la paix est nécessaire pour parvenir à une paix et une stabilité durables. Elle a ajouté qu’ADRA facilite la réconciliation interreligieuse au Sud-Soudan.
Deux orateurs invités, le professeur Emma Tomlin (Université de Leeds) et le Dr Jennifer Egbert (Joint learning initiative on faith and local communities) ont discuté de l’importance de la foi dans la promotion de la cohésion sociale et la prévention des conflits. Toutes deux ont fait part de leurs recherches sur l’intersection entre la religion, le développement international, l’humanitarisme et la consolidation de la paix. Ils ont déclaré que la religion jouait un rôle complexe dans la résolution des conflits et la consolidation de la paix, avec des effets à la fois positifs et négatifs, et ils ont souligné la nécessité d’une collaboration avec des partenaires non universitaires, d’une recherche fondée sur des données probantes et d’une contextualisation du rôle de la religion.
Catherine Anthony Boldeau, responsable de la communication d’ADRA-UK, a ouvert l’événement en citant le discours de Churchill de 1946 intitulé « Le nerf de la paix », en particulier le temple de la paix, et a déclaré que « des ouvriers de tous les pays doivent construire ce temple ». Elle a conclu l’événement en citant la célèbre prière de Saint François d’Assise : « Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix ; là où il y a de la haine, que je montre de l’amour ; là où il y a des blessures, que je pardonne ; là où il y a des doutes, que je croie. Là où il y a le désespoir, l’espoir ; là où il y a l’obscurité, la lumière ; là où il y a la tristesse, la joie. Oh, divin Maître, fais que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer, car c’est en donnant que l’on reçoit, c’est en pardonnant que l’on est pardonné. Et c’est dans le tien que nous naissons à la vie éternelle ».
Le président du conseil d’administration d’ADRA-UK, le pasteur Eglan Brooks, a commenté l’événement en ces termes : « Il s’agissait de notre premier événement parlementaire et je sais que ce sera le premier d’une longue série. Permettez-moi de féliciter Helia et l’équipe pour cet événement significatif qui a non seulement représenté le travail d’ADRA-UK en tant qu’organisation confessionnelle, mais aussi l’Église adventiste du septième jour au Royaume-Uni et en République d’Irlande ».
Howa Avan-Nomaya, responsable des programmes, a joué un rôle central dans le succès de l’événement en créant un livret de données et d’études de cas relatives au travail de construction de la paix d’ADRA avec une équipe de collègues du réseau.
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