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Comment devrions-nous réagir à la réouverture du monde ?

26 juin 2021 | Nicole Dominguez | ANN

C’est en train de se produire. Le monde ouvre enfin la porte en grand et reprend le chemin de la société, à bout de nerfs. Cependant, tout comme nos anciens vêtements de travail, le retour à la “vieille normalité” peut ne pas convenir à ceux qui ont été mis en quarantaine. Les questions sur la façon de naviguer dans ce changement peuvent sembler insurmontables pour certains, ou une grande inspiration pour d’autres. Bien qu’il n’existe pas d’approche unique pour notre introduction dans un monde post-quarantaine, nous pouvons être réconfortés en nous appuyant sur la transition. L’animatrice d’ANN InDepth, Jennifer Stymiest, est rejointe par le Dr Peter Landless et le Dr Torben Bergland, le directeur et le directeur adjoint du département des ministères de la santé de la Conférence générale de l’Église adventiste du septième jour.

Aussi confortables que nous soyons devenus à fixer nos propres horaires et à construire nos routines, uniquement autour de la prochaine réunion Zoom, il y a un risque que nous devenions un peu trop confortables. Comme un muscle qui a commencé à perdre sa définition par manque d’utilisation, notre capacité à retourner au travail peut être douloureuse. Nous avons perdu la distinction entre le travail et la maison. L’entremêlement de ces sphères peut avoir signifié une perte de structure. Dans la discussion sur la façon dont la Conférence générale rouvre le bâtiment en toute sécurité, après la quarantaine, Landless ajoute les avantages du retour aux espaces de travail personnels, en disant : “Je pense que le retour au bâtiment est une très bonne chose. Travailler à domicile a été très agréable, mais cela a supprimé la démarcation entre le travail, la maison, le jeu et la détente. C’est libérateur d’avoir cette routine”. Permettre cette réintroduction dans les espaces de travail renouvelle les limites propres de nos vies.

Le retour aux espaces de travail signifie également un retour à la communauté. Après une année sans interaction sociale avec nos communautés, nous réintégrons maintenant nos cercles sociaux dans nos vies.Dans notre transition de retour dans la populace, quels sont les marqueurs sociaux que nous devons rechercher ? Comme une personne affamée qui trouve un festin, il peut être facile de se gaver d’interactions sociales, en remplissant nos agendas autrefois stériles de plans de sorties. Cependant, pour certains, le passage de la famine au festin peut être délicat. Après une année de relations réduites ou inexistantes, on a envie de rattraper le temps perdu en essayant de multiplier les interactions sociales, mais cela peut conduire à l’épuisement. Nos batteries sociales peuvent s’épuiser plus rapidement qu’avant, car nous manquons d’entraînement face à l’affluence des rencontres et des réunions. Pour ceux qui en ont le plus besoin, la complication n’est peut-être pas une batterie sociale qui s’épuise, mais une limite de temps. Sans une bonne gestion, notre temps social pourrait dépasser notre temps de travail ou notre temps spirituel. M. Bergland déclare : “Je pense que ce qui peut être important, c’est d’être intentionnel quant à la façon dont nous interagissons.”

Landless s’étend également sur les facteurs qui entourent notre résurrection sociale. “Je pense que nous devons réaliser que la liberté vient avec la responsabilité et quand on est libre et qu’on a la liberté, on doit exercer une responsabilité responsable comme nous le faisons.” Lorsque l’on se reconnecte à un monde déconnecté, il doit y avoir une intentionnalité dans nos choix. Surtout lorsqu’il s’agit de nos enfants. Le verrouillage a frappé particulièrement fort pour les jeunes enfants, dont la vie entière a été modifiée pour s’adapter à l’école en ligne, à l’éloignement des amis et à de nouvelles règles d’engagement social, tout cela pendant leur phase de développement. Malheureusement, les enfants sont porteurs, ce qui signifie qu’ils sont les plus susceptibles de propager la maladie dans leur entourage. Landless précise : “C’est dur, c’est vraiment dur, les enfants ont perdu 18 mois de leur vie de communauté, de jeu ensemble, d’être avec les autres et c’est un énorme défi.” Pour les adultes, il existe une notion de “normalité” à laquelle il faut revenir, mais aux stades formatifs de la vie, les jeunes enfants apprennent à faire face à une perte potentielle, à un changement relationnel et à l’incertitude, en plus des conflits normaux que l’on rencontre habituellement en grandissant.

Heureusement, rien n’est gaspillé dans l’économie de Dieu. Cette période de réajustement est l’occasion pour les parents et les non-parents d’être un exemple du Christ. Nous sommes imparfaits, oui, nous apprenons, oui, mais dans l’ensemble, Dieu est fidèle. C’est l’occasion de vivre le genre de dévouement imparfait mais fidèle aux promesses de Dieu qui aidera à faciliter la transition pour les jeunes observateurs. Les mêmes assurances données aux enfants peuvent aussi être données à nous-mêmes. Chanter le rappel que nous sommes en sécurité parce que Dieu est bon, nous donne de la cohérence dans une société en constante évolution.

Author Pôle communications

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