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En Bulgarie, de petits miracles accompagnent l’aide humanitaire adventiste à l’Ukraine.

21 mars 2022 | Suisse | Andreas Mazza | EUD News | DIA

Le conflit armé en Ukraine est actif depuis maintenant deux semaines et le monde s’est uni pour aider des millions de réfugiés déplacés par les violences. L’Église adventiste du septième jour en Europe fait partie de l’intervention adventiste mondiale pour soutenir les gens dans le besoin, et ce, par l’entremise de l’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA).

La Bulgarie, un petit pays adjacent à la mer Noire et qui est en communication avec l’Ukraine, participe aux efforts de secours en solidarité avec les réfugiés ukrainiens.

Durant la deuxième semaine du conflit, l’Union bulgare a recueilli de l’argent auprès des employés de son bureau, et Petya Gotseva, une coordonnatrice d’aide humanitaire, a acheté de lourdes couvertures qu’elle a déposées dans une camionnette avec de la nourriture et des boissons pour les réfugiés qui vivent dans des tentes à la frontière.

Curieusement, lors d’un récent samedi matin, l’une des chaînes nationales de télévision de la Bulgarie était présente à la frontière entre la Roumanie et l’Ukraine, où elle a filmé des images d’une vedette de cinéma bulgare à bord de la camionnette de ladite Union adventiste, disant combien elle était heureuse des activités d’ADRA.

Mais les citoyens ordinaires jouent également un rôle important. Ce qui suit est le témoignage d’une dirigeante adventiste en Bulgarie qui souligne la compassion des Bulgares — qu’ils soient des membres d’église ou non — envers les gens dans le besoin.

« Le 3 mars, je suis allée au bureau pour une réunion sur Zoom avec l’équipe des communications de la Division intereuropéenne, a raconté Ivalina Ilieva. Je n’étais pas censée travailler, car c’était un jour férié en Bulgarie, mais j’avais un sentiment de responsabilité. Durant la rencontre, j’ai reçu un appel de Petya Gotseva… qui m’a demandé pour combien de temps je serais au bureau. Une jeune femme de notre église locale voulait passer pour déposer quelques articles pour les réfugiés. Officiellement, la [campagne] devait commencer le sabbat (samedi) avec la collecte d’argent et d’articles de nécessité dans les églises. Ce geste était donc inattendu.

« Lorsque la réunion sur Zoom a pris fin, j’ai reçu un autre appel, a poursuivi Mme Ilieva. Un homme m’a dit qu’il était devant le bâtiment de l’Union. Je suis allée ouvrir la porte et j’ai vu une voiture avec un jeune homme à l’intérieur. »

D’un sourire timide, l’homme lui a dit qu’il apportait un don pour les réfugiés ukrainiens et lui a demandé où il pouvait le déposer. Plus il a commencé à vider sa voiture, qui était remplie d’articles — boîte après boîte après boîte, toutes pleines de croissants, de pains roulés, de biscuits, de chocolats, de barres musli, d’eau, de jus et de désinfectant pour les mains. Ensuite, il a dit, avec le même sourire timide, « C’est tout ce que nous avons réussi à faire en peu de temps ! » puis il est parti.

« J’ai rencontré la donatrice à l’église et je l’ai remercié pour sa générosité, a dit Mme Ilieva. J’ai ensuite entendu sa version de l’histoire ! Poussée par sa tante, elle parlait à son copain (le jeune homme qui est venu avec les produits), disant qu’ils devraient sans doute faire quelque chose pour les réfugiés. Il a dit, “Tu as raison, prépare-toi et allons au marché !” “Maintenant ?” a-t-elle répondu. “Pourquoi attendre ?” a-t-il demandé. Au magasin, elle lui a demandé combien d’argent ils pouvaient dépenser. “Nous avons 500 euros”, a-t-il répondu. Les jeunes ont fouillé dans leurs poches et y ont pris tout ce qu’ils avaient, c’est-à-dire 100 euros, puis 250 euros et puis encore 150 euros. »

« Ce ne sont pas des adventistes, mais ils nous ont fait confiance, a conclu Mme Ilieva. Ils ont donné tout ce qu’ils avaient. Ainsi, nous ne prions pas seulement pour les réfugiés ukrainiens, mais aussi pour tous les gens de la Bulgarie qui veulent ouvrir leur cœur et donner ce qu’ils ont pour ceux dans le besoin, s’appuyant sur l’Église adventiste. »


Traduction : Marie-Michèle Robitaille


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Author Pôle communications

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