25 février 2021 | Evangeliques.info
Les dérives sectaires progressent en France, favorisées par la crise du Covid et les incertitudes qu’elle engendre. C’est ce que révèle un rapport remis à Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la citoyenneté, ce jeudi 25 février.
Pour la première fois, experts, gendarmes et policiers ont établi une «cartographie» précise des dérives sectaires, rapporte Le Figaro. «Des groupes pseudo-religieux ou agissant sous couvert d’associations d’ordre artistique ou éducative se sont emparés de la thématique du Covid-19, mettant en avant des thérapies “parallèles”, et visant un public fragilisé par l’inquiétude et souvent la solitude», déclarent les analystes. Le rapport a été rédigé conjointement par le Service central du renseignement territorial (SCRT), par des services judiciaires spécialisés de police et de gendarmerie et par la Miviludes.
Défiance à l’égard de la vaccination
Selon les experts, la «défiance à l’égard de la vaccination» est entretenue dans ces cercles, ce qui constitue un «point de vigilance majeur dans le contexte actuel». Si l’essentiel des inquiétudes exprimées porte sur des propositions en matière de santé (conseils pour se prémunir de l’infection, remèdes miracles), le rapport note un regain d’activité des «courants apocalyptiques». Ces derniers verraient dans la pandémie un signe et une confirmation de l’imminence de la fin des temps. Les experts redoutent que la crise sanitaire, mais aussi sociale et économique n’ouvre la voie à une «crise existentielle». Celle-ci pouvant conduire certaines personnes à se rapprocher de groupes sectaires.
Sur un plan géographique, les départements ruraux sont particulièrement touchés par le phénomène sectaire en raison de la désertification médicale. A cela s’ajoute une grande facilité à créer des communautés en marge de la société, dans un projet de «retour à la terre», soulignent les enquêteurs.
J’encourages les décisions prises par le dirigeants de l’église au niveau mondial,
ce qui est vrais est que le temps est mauvais et c’est le moment propice où l’église doit être active , elle doit développer des actions intenses pour, d’abord préserver (conserver, fidéliser) les amés conquises, et ensuite gagner plus d’âmes possible, sans oublier les personnes qui se sont refroidit dans la foi.
L’heure que nous vivons est plus mauvaise que lorsque nous avons cru.