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Internationales

Genève, Suisse – Déclaration de Liviu Olteanu sur la liberté religieuse

By 12 septembre 2014mai 15th, 2019No Comments

Nous avons reçu le communiqué suivant du secrétaire général de l’AIDLR-Europe sur son intervention du 22 août 2014, lors de la vingt-septième session du comité des droits de l’homme de l’ONU :

« L’AIDLR demande instamment à l’Organisation des Nations Unies et de la communauté internationale d’agir immédiatement en coordonnant les réponses pour assurer une protection contre la persécution des chrétiens et des autres minorités en Irak et la Syrie par l’État islamique.

« En tant que secrétaire général de l’Association internationale pour la défense de la liberté religieuse, (AIDLR) de la Suisse et au nom du président de l’AIDLR, Bruno Vertallier, je remercie le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et la communauté internationale pour les efforts continus sur les droits de l’homme, pour rétablir la paix, la sécurité et la lutte active afin d’arrêter toutes les formes de terrorisme, de discrimination et de persécution liée à la liberté religieuse », a déclaré Liviu Olteanu qui est aussi observateur et Représentant permanent de l’AIDLR à l’ONU, au Parlement européen, et représentant au Conseil de l’Europe.

L’AIDLR condamne fermement la persécution religieuse en Irak et en Syrie. Elle est très préoccupée par la discrimination et l’intolérance, l’enlèvement des femmes et des enfants, la détention et le meurtre des chrétiens et des autres minorités religieuses en Irak, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Corée du Nord. Cette intolérance est devenue inimaginable et sans précédent au XXIe siècle.

L’AIDLR estime que la liberté de conscience, le respect de la dignité humaine, les droits fondamentaux, le droit international et celui de la liberté religieuse, doivent être des priorités urgentes au sein de la communauté internationale.

« La situation actuelle des droits de l’homme exige de la vigilance et de l’empathie, une approche politique commune et des mesures décisives d’action. Sinon, ces tragédies vont se poursuivre et chaque année, la délégation de l’ONU proposera de voter des résolutions similaires sur ces questions sensibles, et rien ne changera », a déclaré Liviu Olteanu.

L’AIDLR est en faveur de la résolution 2170 (2014) du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) qui stipule : «... le terrorisme constitue l’une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales, … le terrorisme ne peut être vaincu que par une constante et globale approche implique la participation active et la collaboration de tous les États, des organisations internationales et régionales ».

Dans les termes les plus forts, l’AIDLR condamne l’État islamique pour le traitement brutal infligé aux chrétiens, aux minorités religieuses, aux musulmans irakiens, mais encore aux milliers de civils massacrés, aux atrocités et les exécutions de masse, les actes de violence, la persécution des individus et des collectivités sur la base de leur religion ou de leur conviction, les enlèvements de civils, les violences sexuelles, les déplacements forcés de membres appartenant à des minorités et des groupes religieux, les meurtres et les mutilations d’enfants, les attaques contre les écoles, les hôpitaux, la destruction de la diversité culturelle et religieuse des sites et des églises. Tous ces actes de violence sont commis par l’État islamique.

L’AIDLR est entièrement d’accord avec le Conseil de sécurité des Nations Unies concernant les « attaques généralisées et systématiques à l’encontre des populations civiles en raison de leur appartenance ethnique ou politique, de la religion ou de conviction ». Ceci constitue un génocide, un crime contre l’humanité.

L’AIDLR apprécie l’affirmation, les initiatives, et l’intervention humanitaire réalisées contre la persécution des irakiens innocents. Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon « profondément consterné » par les « actes de barbarie », a souligné : « Toute attaque systématique contre la population civile, ou des segments de la population civile, en raison de l’origine ethnique, les croyances religieuses ou sa foi peuvent constituer un crime contre l’humanité ».

L’AIDLR trouve qu’il est très significatif que Ban Ki-moon ait demandé à la communauté internationale d’en faire davantage pour assurer la protection et condamner « dans des termes forts la persécution systématique des individus appartenant à de groupes minoritaires ».

Heiner Bielefeldt, Rapporteur spécial de l’ONU sur la liberté de religion et de conviction, a déclaré : « La liberté de religion et de conviction est refusée systématiquement de la manière la plus atroce, et le pire imaginable possible – par la tentative d’extermination des minorités religieuses ».

« Nous devons prendre toutes les mesures possibles pour éviter les atrocités de masse et le génocide potentiel. Les civils doivent être protégés … » a exhorté Rita Izsák, Rapporteur spécial sur les questions relatives aux minorités.

Le pasteur Ted Wilson, président de la Conférence générale de l’Église adventiste a déclaré « sa grande tristesse et sa profonde inquiétude pour les dizaines de milliers de chrétiens et les minorités religieuses qui sont soumis à la persécution, au crime et à l’intimidation ».  Il a appelé tous les membres adventistes dans le monde entier à prier pour les victimes de ce fanatisme.

Aujourd’hui, l’humanité est à un carrefour. La tragédie qui affecte les chrétiens, les minorités religieuses, les Irakiens innocents et les Syriens, nous terrifie. Tout le monde peut et doit jouer un rôle actif en demandant à leur gouvernement de soutenir les initiatives de l’ONU et des États-Unis pour arrêter la cruauté et de la persécution en Irak et la Syrie. En outre, n’oublions pas la souffrance en Corée du Nord.

L’AIDLR demande à la communauté internationale d’agir en faveur de la paix, de la sécurité, de la liberté religieuse, de la liberté de conscience et de la protection de la vie.

L’AIDLR est une organisation non-gouvernementale (ONG) dotée du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies et du Conseil de l’Europe. »

Source : AIDLR/EUD/BIA

Author Pôle communications

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