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Francophonie EuropéenneInternationales

La croissance est encore possible

By 10 décembre 2019No Comments

Rapport statistique annuel du Secrétaire Général

Bern, Suisse, 26 novembre 2016 / CD-EUD News / BIA ANN

Lors de la réunion du Comité de direction de la Région Inter-Européenne (EUD) des Adventistes du septième jour, qui s’est tenue à Lyon(France) du 30 octobre au 4 novembre, Barna Magyarosi, Secrétaire exécutive, a donné un aperçu de l’Église dans les pays de l’EUD (Portugal, Espagne, Andorre, France, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse, Italie, San Marino, Autriche, République tchèque, Slovaquie, Roumanie et Bulgarie) en présentant simultanément les évolutions entre les dix et les quinze dernières années.

Le rapport a été présenté en comparaison et parfois en contraste avec ceux de l’Eglise mondiale. Alors que l’Église mondiale comptait 21,3 millions de membres adventistes, avec une adhésion d’environ 1,4 million de nouveaux membres l’année dernière, elle enregistre également des pertes pouvant atteindre 40%.  En Europe, et en particulier dans les pays de l’EUD, la situation est identique avec un taux de perte de 39,85%.

Au cours de l’année écoulée, nous avons atteint les 178 829 membres. Une augmentation d’environ 30 membres, comparé à l’année précédente. Les chiffres données se réfèrent au deuxième trimestre de 2019, mais la tendance est claire : l’Église en Europe stagne, voire diminue dans certains cas.

Ce chiffre reflète la tendance des baptêmes passés de 4 676 en 2004 et 4 832 en 2009, à 3 711 en 2017 et 3 002 en 2018. Pourquoi la réduction des baptêmes est-elle si importante ? Est-ce là le signe d’un ralentissement de la mission confiée ? Pourtant, le nombre de projets d’évangélisation directe semble assez cohérent si l’on considère que plus d’une centaine d’entre eux sont actifs sur le territoire d’EUD.

Le résultat final est également grevé par les pertes, pourtant en diminution dans certains cas, comme attesté par ces données chiffrées : De 1 874 en 2004 et 1 617 en 2009, nous sommes passés à 1 211 en 2017 et 1 246 en 2018.

Bien sûr, les statistiques ne sont pas lues de façon superficielle, suscitant parfois des commentaires inappropriés. Mais ce qui est sûre, c’est que l’Église en Europe lutte pour grandir.

La perte avoisinant les 40% des entrées annuelles fait l’objet d’une réflexion, car cette statistique retient notre attention. Si certains partent sans raison particulière, l’ampleur de ce phénomène observé doit s’ouvrir sur une évaluation claire et cohérente de notre identité d’Église (communauté).

Parmi les diverses raisons du déclin, celles liées à une mauvaise gestion des relations interpersonnelles sont en tête de liste. La majorité de ceux qui quittent l’Église n’ont pas abandonné à cause de problèmes doctrinaux, ou à cause d’un affaiblissement de leur foi, mais à cause de conflits avec d’autres membres ou dirigeants de l’Église qui n’ont pas été traités correctement.

Pour l’instant, les statistiques rapportées révèlent une tendance inquiétante, montrant que la déception de près de la moitié des membres est plus forte que l’enthousiasme initial. Néanmoins, nous sommes certains qu’en acceptant le conseil divin clairement orienté vers le respect des relations interpersonnelles et en faisant place à l’amour que seul l’Esprit Saint peut communiquer de manière à revigorer une Église axée sur la mission du partage de l’amour du Christ, sa principale raison d’être.

La présentation de ce rapport a attiré l’attention sur la cohérence du suivi de nos domaines d’intervention stratégiques. Chaque membre de l’Église, d’un point de vue administratif et pastoral, est appelé à se concentrer sur les ressources possibles pour provoquer un changement de cap.

Dans son rapport, le Président Mario Brito a, à son tour invité les lecteurs à ne pas céder au découragement. Mais de les considérer à la fois comme un  défi, un appel à une analyse approfondie,  et aussi comme un engagement de la part de de chacun d’entre nous.

« Ensemble, en tant qu’équipe coopératrice avec Dieu et unie, nous serons certainement capables de relever le défi auquel nous sommes confrontés et d’inverser la tendance à la stagnation en une croissance régulière et constante, » a conclu le Président Brito.

Author Pôle communications

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