8 octobre 2020 | Silver Spring, Maryland, États-Unis| Beth Thomas, Adventist News Network | DIA
Durant les rencontres d’affaires du Conseil annuel du 7 octobre dernier, le comité exécutif de l’Église adventiste du septième jour a approuvé une proposition de recommander à la session de la Conférence générale trois modifications pertinentes à la Constitution de l’organisation.
La première modification à l’Article V (Sessions de la Conférence générale) permettrait au comité exécutif de déterminer la date des sessions de la Conférence générales suivant un report causé par des « conditions mondiales contraignantes ».
Durant la discussion entourant cette proposition, Karnik Doukmetzian, avocat général de la Conférence générale des adventistes du septième jour, a clarifié que « la Constitution habilite le comité exécutif de la Conférence générale à désigner et annoncer la date et le lieu des sessions et des sessions extraordinaires de la Conférence générale. Il reçoit également l’autorité de repousser une session jusqu’à deux ans lorsque les conditions mondiales rendent ce report nécessaire et la responsabilité d’aviser toutes ses organisations constituantes de telles réunions ou de tels reports. »
L’ajout proposé à l’article va comme suit : « Dans l’éventualité où le comité exécutif de la Conférence générale exerce son autorité de reporter une session, il aura également l’autorité de fixer la session régulière suivante à la date et au lieu qu’il jugera adéquats, n’allant pas au-delà de cinq années civiles à partir de la date de la session reportée. » Bien que la session de la Conférence générale de 2020 ait été reportée à mai 2021 à cause de la pandémie de COVID-19, l’année de la session suivante demeurerait 2025.
La deuxième modification permettrait aux délégués d’assister aux réunions virtuellement et de voter électroniquement plutôt que sur place et en personne, du moment qu’ils peuvent s’entendre et être entendus. Hensley Moorooven, sous-secrétaire de l’Église mondiale, a expliqué que les pionniers « ont fait l’excellent travail de s’assurer que nous nous rencontrions physiquement sous un seul toit et tiendrions des réunions avec des gens présents en personne. Mais, au sein de cet environnement en constante transformation, nous avons dû faire preuve de souplesse, voire de proactivité. Le comité fait quelques modifications, prévoit quelques dispositions, pour permettre la présence électronique et virtuelle à une session. »
La troisième modification permettrait aux comités de la session de se rencontrer virtuellement. Cette modification affecterait les quatre principaux comités qui tiennent des réunions lors des sessions ordinaires : le comité de nominations, le comité directeur, le comité responsable du Manuel d’Église, et le comité responsable de la Constitution et des Règlements.
Ted N. C. Wilson, président de la Conférence générale des adventistes du septième jour, a fait remarquer que ces modifications ne seraient pas mises en application tant qu’un quorum de délégués ne serait pas en mesure de se réunir à Indianapolis lors de la session de la Conférence générale de mai 2021 et en voter l’approbation. Le comité exécutif fait des recommandations à la session de la Conférence générale qui, en séance d’affaires, a l’ultime autorité de modifier la Constitution.
Selon David Trim, historien adventiste et directeur des Archives, des statistiques et de la recherche (Archives, Statistics and Research) à la Conférence générale, ce n’est pas la première fois qu’une Session de la Conférence générale est reportée. Au moins quatre autres sessions ont été reprogrammées : celle de 1917 en raison de l’éclatement de la Première Guerre mondiale, celle de 1934 en raison des difficultés financières relatives à la Grande Dépression ainsi que celles de 1940 et de 1945 en raison de la Seconde Guerre mondiale et de ses effets prolongés.