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Actualités Religieuses

Le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine interpelle le Comité des Droits de l’enfant de l’ONU sur la GPA

17 juillet 2020 / Evangeliques.info

Dans le cadre de l’examen période de la France sur son respect de la Convention internationale des Droits de l’enfant, le CPDH a remis son rapport au comité des Droits de l’enfant

Le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine (CPDH) s’inquiète de la banalisation et de la tolérance face aux pratiques de la Gestation pour Autrui (GPA) en France. Le 30 juin dernier, il a remis au Comité des Droits de l’enfant de l’ONU son rapport sur les risques que fait courir la GPA aux droits de l’enfant. Dans son communiqué du 13 juillet, le CPDH explique que son rapport est une contribution à l’examen périodique de la France sur son respect de la Convention Internationale des Droits de l’enfant. Elle intervient alors que les discussions sur le projet de loi bioéthique ont repris à l’Assemblée nationale et «font craindre le pire».

Le CPDH rappelle que la GPA est strictement interdite en France et contraire à la Convention Internationale des Droits de l’enfant, car elle s’apparente à un trafic d’êtres humains à l’échelle mondiale. «Or la France ne condamne jamais ses ressortissants qui outrepassent la loi pour commander un enfant à l’étranger comme un vulgaire bien», déplore le CPDH.

En organisant l’assistance médicale à la procréation pour les couples de femmes, les femmes seules et même «pour tous», le projet de révision des lois bioéthique ouvre la voie aux revendications d’un «droit à l’enfant» généralisé, y compris pour les couples d’hommes, estime le CPDH. Raison pour laquelle il entend dénoncer ces pratiques auprès du Comité des droits de l’enfant à l’ONU. Parmi ces droits fondamentaux, celui de connaître son père et sa mère, la préservation de son identité, et surtout le droit de ne pas être vendu.

«En effet, quel intérêt un enfant pourrait-il avoir à être commandé puis vendu pour satisfaire des désirs égoïstes des adultes. L’intérêt de l’enfant, pour le CPDH, doit rester « supérieur » , conclut le communiqué. Le CPDH s’attend maintenant à ce que le Comité des Droits de l’enfant demande des comptes à l’État français pour ses manquements.

Author Pôle communications

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