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Le parcours du Chirurgien

By 3 mai 2019mai 19th, 2019No Comments

Kimber M. Boyko, chirurgien à Bismarck (Dakota du Nord), est pour la troisième année consécutive, reconnu comme le « Best of the Best » des chirurgiens généralistes. Celui-ci  affirme que c’est à partir d’une lettre reçue en 2016 qu’il a découvert l’existence de cette récompense. Pour mieux s’informer, il entreprend de petites recherches pour en connaître plus sur le sujet.

« The Best of the Best » est un concours organisé par la Bismarck Tribune où un jury  vote sur celui  qu’il pensent être Meilleur parmi tant d’autres et ce, dans plusieurs corps de métiers -des restaurants aux bars en passant par les entreprises de construction et une variété de spécialistes dans la médecine-. Kim Boyko, son épouse, souligne que la sélection ne fait pas à partir d’un menu déroulant, mais ceux qui font la sélection doivent saisir le nom du lauréat.

Le parcours du Chirurgien

Le Dr Boyko voulait devenir médecin dès l’enfance, mais pensait que son rêve avait disparu pendant ses études secondaires parce qu’il “n’avait pas eu le temps d’étudier”. Il y avait trop de choses à faire.

Au début de sa première année à l’Académie de Sheyenne River, un responsable de l’Union College le met au défi : « Que voulez-vous faire ? » Boyko répond : « J’aimerais bien devenir médecin, mais mes notes sont mauvaises. Je ne peux probablement pas étudier dans ce domaine. » L’homme attire son attention en lui faisant remarquer que les universités s’intéressent davantage aux notes obtenues entre l’école primaire et le collège, ce qui encourage Boyko  qui avait eu un bon parcours à ces deux étapes de sa scolarité.

La médecine familiale l’intéressait beaucoup parce que « je pensais qu’elle s’étendait sur un large domaine d’études intéressantes qui concernent la « vie » des patients ». Mais l’implication des internes dans les facultés de médecine de l’Université Loma Linda, la médecine familiale lui semblait terriblement ennuyeuse. Il préférait une connaissance approfondie dans une science spécifique au lieu de « savoir un peu de tout et rien en profondeur ne serait-ce que dans un domaine spécifique, correspondait  à rien pour lui », explique Kim.

« Alors, qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai fini en chirurgie générale, spécificité en pratique familiale de la chirurgie, qui concerne un large champ en chirurgie, c’est là ma voie », relate le Chirurgien.

Boyko explique qu’en son esprit, il visualise un espace tridimensionnel et qu’il peut conceptualiser les dimensions, alors il était logique de faire quelque chose en chirurgie. « Cela m’est venu assez naturellement en fait », concède-t-il.  « J’aime la satisfaction du devoir accompli en fin de journée ; le fait de réparer comme un mécanicien, mais humain. J’interviens pour remédier aux conséquences fâcheuses sur la santé ; tout au moins j’ai essayé ; c’est cela que j’aime. »

“Oui, on sait”

L’une  des interventions de ce médecin était la prise en charge d’un bébé qui à la naissance avait les intestins à l’extérieur de l’abdomen. Dans son témoignage Docteur Boyko témoigne qu’il a dû trouver un moyen de faire rentrer les intestins et d’élargir l’abdomen pour les y faire contenir.  Il décrit avec un peu d’humour la scène familiale entourant son très jeune patient : « J’ai rencontré la mère et je lui ai dit qui j’étais. Bien sûr qu’il y a maman et la maman de maman et la maman de papa dans la pièce quand je suis entré. »

En commençant à se présenter à eux, la mère a aussitôt dit : « Oui, on sait. » Puis, pour être plus claire,  elle a rajouté : « Vous avez opéré maman, grand-mère et l’autre grand-mère aussi. Faites ce que vous avez à faire pour prendre soin de mon enfant. »

Il a fallu quatre opérations pour dilater son ventre et mettre tous ses intestins à leur place. L’intervention chirurgicale a duré une semaine environ, et s’est déroulée tous les deux jours, mais ce fut un succès.
Docteur Boyko raconte pour la petite histoire : « Des années plus tard, elle et son frère aîné se sont présentés à notre porte pour vendre des magazines. »

De zéro à 109

Le plus petit bébé que Boyko ait jamais eu à opérer pesait 590 grammes. « Des années plus tard, c’est le père de ce nourrisson qui venait pour une chirurgie, et ai donc profité pour prendre des nouvelles de son enfant, ce sur quoi il répond : « Il va parfaitement bien. Un peu plus petit que les autres enfants, mais c’est tout. »

« La personne la plus âgée que j’ai eu à opérer était âgée de 109 ans. Elle exprima sa désapprobation sur cette initiative de ma part, mais elle avait une irrégularité des battements du cœur. C’était risqué… » conçoit le Chirurgien

Plus tard, et elle le regarda et dit : « Vous ne m’avez pas laissé mourir. Et vous n’avez même pas fait l’opération après tout ça ! » Une intervention s’est déroulée dès le lendemain, et la centenaire s’en porte à merveille…

Une équipe efficace

« En ce qui concerne le prix, Kim relève que cela aurait été impossible sans les compétences de son personnel ».

Le Dr Boyko approuve cette remarque en affirmant : «  J’ai une équipe de soutien incroyable. Ils suivent de très près les rapports de pathologie et font des rappels de suivi. J’ai beaucoup de chance de travailler avec un personnel aussi efficace, minutieux et soucieux du bien-être des patients. »

Source : JACQUIE BILOFF / Outlook Magazine. Traduction : Enide Cité.

Author Pôle communications

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