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Les fonds SOS ouvrent les portes de l’éducation dans un contexte d’opportunités limitées

21 juin 2023 | Silver Spring, Maryland, États-Unis | Angelica Sanche | ANN

Pendant de nombreuses années, Shaina Strimbu a souhaité étudier la théologie. Cependant, ses moyens financiers limités rendaient incertaine sa capacité à obtenir une éducation. Néanmoins, elle croyait que Dieu pourvoirait à ses besoins, et c’est ce qu’il a fait. Grâce à plusieurs miracles, dont une bourse “Scholarshipping Our Sisters” [Des bourses pour nos sœurs] (SOS) du département des femmes (Women’s Ministries ou WM en anglais, en français connu comme MIFEM) de la Conférence générale (CG), elle a pu obtenir son diplôme. Shaina a obtenu son diplôme au séminaire de Bogenhofen en Autriche. Aujourd’hui, Shaina est directrice de la jeunesse de l’Union autrichienne.

Tout au long de l’histoire, les femmes se sont battues pour obtenir plusieurs droits, comme le droit de vote. Des privilèges tels que l’accès à l’éducation semblaient autrefois impossibles. Cependant, nous vivons aujourd’hui à une époque où l’éducation est un droit et où les femmes peuvent devenir ingénieures, avocates et astronautes.

Alors que le financement d’un diplôme peut être coûteux, l’initiative SOS permet aux femmes du monde entier d’accéder à l’éducation adventiste depuis plus de 15 ans. Nilde Itin, directrice associée du MIFEM, souligne que “SOS cherche à aider les femmes à réaliser leur potentiel”. À ce jour, l’initiative a accordé des bourses à plus de 2 700 bénéficiaires, aidant ainsi des centaines de femmes à atteindre leurs objectifs éducatifs.

QU’EST-CE QUE SOS ?

SOS est une initiative de bourses d’études qui offre un financement à toute femme qui prévoit de fréquenter un collège ou une université adventiste du septième jour dans la division où elle vit. Les candidats sont récompensés en fonction de leurs résultats scolaires, de leurs besoins financiers et de leur engagement au sein de la communauté. En outre, une attention particulière est accordée aux femmes qui sont dans les deux dernières années de leur diplôme.

Actuellement, le SOS est financé par plusieurs activités de collecte de fonds. Carolyn Kujawa, bénévole actuelle du MIFEM, explique : “Les activités de collecte de fonds comprennent le bulletin SOS, les lettres d’appel, les déjeuners, les ventes semestrielles de livres d’occasion à la GC, les goûters, le partage des documents SOS lors des sessions de la GC, et les aides qui partagent les bulletins SOS dans leurs églises”.

Selon Itin, les femmes intéressées à poser leur candidature pour le SOS peuvent trouver le formulaire de candidature et les critères sur le site web du MIFEM. Les candidatures peuvent être soumises au département MIFEM de la conférence locale de la candidate. Les candidatures approuvées seront transmises aux divisions respectives pour examen avant de parvenir au département du WM du CG. Les dates limites de dépôt des candidatures sont le 31 octobre et le 31 mai de chaque année.

L’ORIGINE DE LA BOURSE

En 1992, Rose Otis, ancienne directrice du MIFEM, a créé une bourse d’études supérieures connue sous le nom de Fonds de bourses d’études MIFEM. Les ventes annuelles de livres de dévotion du WM ont permis de financer cette bourse. Cependant, en raison de l’augmentation du coût des études et des demandes de bourses, il devint difficile d’aider toutes les candidates. Malheureusement, de nombreuses femmes compétentes et méritantes furent refusées.

C’est ainsi qu’est né SOS. En 2003, un groupe de volontaires a formé une équipe supplémentaire pour organiser la nouvelle bourse qui fonctionnerait en partenariat avec le programme de bourses du MIFEM.

COMMENT SOS AIDE LES FEMMES DANS LE MONDE

Jusqu’à présent, MIFEM a fourni des bourses d’études à des femmes dans au moins 134 pays du monde, y compris l’Inde, la Zambie et la Corée. En janvier 2022, plus de 12 000 dollars ont permis d’aider plus de 20 femmes de 11 pays différents.

Munsaka, une jeune femme originaire de Zambie, a récemment bénéficié d’une bourse d’études. Elle attend avec impatience l’obtention prochaine de son diplôme de l’école d’agriculture de l’université de Rusangu. Son objectif est d’améliorer ses connaissances et ses compétences en matière de culture et de plantation afin d’enseigner et d’équiper les membres de sa communauté.

Nilde ajoute : “Nous faisons de notre mieux pour aider autant de femmes que possible et nous sommes reconnaissants pour les nombreux dons que nous recevons tout au long de l’année. Il est remarquable de voir comment une petite somme peut aider une femme à accomplir de grandes choses au sein de sa communauté”. Mme Kujawa ajoute : “De nombreuses femmes accomplissent de grandes choses dans le monde entier, notamment en rendant service à leur communauté et en servant Dieu dans le cadre de leur carrière.”

Grâce à vos prières et à votre soutien, de nombreuses femmes peuvent aujourd’hui atteindre leurs objectifs académiques et contribuer à rendre le monde meilleur.

Pour en savoir plus sur SOS et sur la manière dont vous pouvez aider, consultez le site https://women.adventist.org/.

Author Pôle communications

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