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Nous dépendons de la bénédiction du Seigneur

By 9 décembre 2019No Comments

Le rapport du trésorier de l’EU à l’assemblée générale de fin d’année 2019 à Lyon

Bern, Suisse, 26 Novembre 2019 / C. Cozzi – EUDNews / BIA-ANN

Le rapport du trésorier de la Région Inter-Européenne (EUD) des adventistes du septième jour a commencé par une réflexion sur les bienfaits de la bénédiction divine : « En bénissant les autres, nous serons bénis, » furent les mots d’introduction de Norbert Zens. « C’est le principe que Dieu a donné à Israël, et qu’Il veut que nous suivions également. Dans notre Division, nous avons toujours donné généreusement pour la mission et je crois que c’est l’une des sources de nos bénédictions, » a-t-il souligné. « Il ne nous est pas possible de le prouver mathématiques, mais l’expérience que vous vivons avec les bénédictions divines nous poussent à dépendre des riches bénédictions du Seigneur ; je  suis reste confiant en ses bénédictions à venir. »

La dîme et les fluctuations de la société dans le monde et dans l’EUD

Un point important partagé avec la direction de l’EUD, qui s’est réuni à Lyon pour la réunion habituelle de fin d’année, du 30 octobre au 4 novembre, est la tendance des dîmes.

« Cette année aussi, la fidélité des membres de l’église a été mise à l’épreuve, » explique Zens. « Nos membres sont appelés à relever les défis posés par la société et la fluctuation du coût de la vie qui génère de l’incertitude et, dans certains cas, du découragement. »

Mais en dépit de cette inconfortable situation, on note que les dîmes ne cessent de croître de manière considérable. Là, les membres de l’église ont une fois de plus démontré leur loyauté à Dieu en reversant 10% de leurs revenus, et gérant les autres 90% restant à leur propre convenance.

Ce principe d’intendance fait du croyant un responsable de la gestion d’un patrimoine qui appartient à Dieu à qui 10% sont rendus en toute bonne intelligence.

Zens montre l’augmentation de la dîme dans la plupart des pays à travers le monde tant qu’en 2018 qu’en une partie de 2019. Une augmentation d’environ 5 % pour atteindre un total de 2 530 millions de dollars. Tous les pays du monde sont contributeurs, le plus important étant les trois Amériques avec une contribution totale de 75%, déterminée principalement par le nombre de membres, suivie en quatrième position par l’EUD avec 5%.

Quant aux offrandes, qui sont extrêmement modestes (environ 88,34 millions USD), elles ont connu la même augmentation que l’an dernier, soit environ 5%.

Les trois Amériques contribuent 75% des offrandes missionnaires, suivies par l’EUD avec 8%.

Tandis que les dîmes déterminent la fidélité des membres de l’église, les offrandes déterminent leur générosité, sans laquelle nous ne pourrions pas porter une mission mondiale.

En ce qui concerne l’EUD, Zens a présenté la tendance des dîmes au cours des 10 dernières années. Le graphique ci-contre (voir la photo) laisse apparaître une tendance positive, due à la fidélité des membres de l’église. Toutefois, cette tendance a subi un recul pour 2019.

Il en va de même pour les offrandes, qui ont subi une baisse en 2017, et la reprise en 2018 est inférieure à la tendance haussière des années précédentes.

À cet égard, une citation d’Ellen White, écrivaine et pionnière du mouvement adventiste qui, faisant toujours appel à la générosité pour soutenir la mission de l’Église, souligne que : « La prospérité du travail local dépend en grande partie, sous l’influence de Dieu, de l’action  d’évangélisation accomplie dans les pays lointains ». (Testimonies to the Church, vol. 6, page 27).

En ce qui concerne les dîmes et les offrandes des pays de l’EUD, un rapport clair qui montre une tendance générale vers la stabilité, bien que pour certains pays, elle soit en baisse cette année.

En termes de chiffres, la valeur des recettes de la dîme est d’environ 118 millions d’euros.

La tendance pour les offrandes semble identique à celle des dîmes.

Utilisation de la dîme

L’Église adventiste a adopté le principe de la dîme en 1859 et l’a consolidé en 1861, dans le but de l’utiliser comme soutient du travail de l’Église dans l’évangélisation et l’administration ecclésiale.

« Il est important que nous partagions avec nos membres sur la façon dont nous utilisons la dîme, » a expliqué M. Zens, privilégiant le principe de la transparence.

Le total des dîmes en EUD pour l’année 2018 est de 118 millions.

45 % utilisés pour le salaire des pasteurs, des évangélistes et des travailleurs de première ligne ; 15 % pour les opérations de la Division (siège) ; 6 % pour l’éducation ; 4 % pour l’évangélisation directe ; 3 % pour les médias ; 9 % pour les fonds de retraite ; 1 % pour l’évangélisation à travers des publications.

« Une donnée qui me surprend, » dit Zens, « c’est le pourcentage de dîmes pour le fonctionnement du siège. Notre Division compte 11 Unions et 21 Fédérations avec environ 180.000 membres, avec le plus faible pourcentage de dîme employé dans les opérations du siège. »

L’objectif est de soutenir davantage les fonctions missionnaires des différents camps locaux.

En 2018, outre les fonds normalement affectés à l’évangélisation locale, nos dépenses pour les projets missionnaires se sont élevées à : 1,2 million d’euros pour l’évangélisation des Unions ; 210 000 euros pour des projets missionnaires mondiaux (surtout à long terme) ; 169 000 euros pour Ses mains [His Hands] (projets locaux pour aider des volontaires missionnaires) et 40 000 euros pour des centres d’influence locaux pour des activités sociales, culturelles, et d’évangélisation.

Jamais laissé seul

Le budget 2020 met l’accent sur une légère tendance négative des recettes au cours de cette dernière année, qui pourtant reste plus ou moins stable au regard du budget précédent, réduisant les dépenses internes de l’administration tout en continuant à soutenir les programmes généraux sur le territoire de l’EUD.

Une pensée d’Ellen White vient conclure cette intervention : « si dans notre ignorance nous faisons des faux pas, le Christ ne nous quittera pas » (Christ Object Lessons, p. 173). Et, au trésorier de rajouter : « Nous pouvons faire des faux pas, certains sont conscients, d’autres non, mais nous devons être heureux que quelqu’un soit conscient de nos faux pas parce que nous voulons servir le Seigneur de la meilleure façon possible, » puis parachève son rapport par cette réconfortante affirmation : « Je sais que notre Seigneur est avec nous, Il nous encouragera et ne nous quittera pas, ceci est un encouragement pour nous quand nous travaillons pour le Seigneur ensemble. »

Author Pôle communications

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