

Alamo Dome
Le pasteur protestant François Clavairoly , président de la Fédération protestante de France (FPF) fut l’un des invités à la 60e session de la Conférence générale, il nous fait part de ses impressions.
“Je retiens après ces quelques séances quatre points très différents, outre un accueil de grande qualité et une attention quotidienne à notre égard de nos « anges », John Graz et de Ganoune Diop :
– La dimension mondiale de l’Église adventiste apparait immédiatement dans les rencontres, les discussions et la tenue des débats. La réalité d’une «supranationalité » ecclésiale, rare en protestantisme, oblige à lire et comprendre à ce niveau-là les enjeux et les questions posées. Elle amène aussi à discerner avec prudence l’effet retard de certaines décisions, comme celle concernant la consécration des femmes, décision dont Ted Wilson, le président réélu pour cinq ans, ne s’est pas plaint.
– La dimension théologique du débat, notamment pour ce qui concerne la compréhension de la création, oblige aussi à réfléchir le rapport aux Écritures et le va-et-vient avec les écrits d’Ellen G White (comme ailleurs la référence à Martin Luther) avec un certain recul. J’aurai là encore préféré une vision plus ouverte et des pistes sur une réflexion environnementale ou écologique…
– L’ambiance « couple » m’a marqué et étonné, puisque les épouses sont appelées à la tribune avec leur mari au moment des nominations, et nombreux sont ces couples qui se tiennent par la main. La famille est ici à l’honneur.
– L’engagement caritatif apparait considérable, et ADRA en est un symbole fort. Je suis donc très reconnaissant de voir que les adventistes attendent aussi activement le royaume !”
Sources : San Antonio, Texas, États-Unis -BIA