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Internationales

Pourquoi les meilleurs –et les pires– jours de l’Amérique sont encore à venir

Les événements qui marquent l’histoire suscitent généralement des réactions différentes en fonction des personnes. Un changement de gouvernement aux États-Unis fait sans aucun doute partie de ces moments historiques, si l’on en croit les discussions dans la presse et sur les réseaux sociaux. Certains voient l’arrivée du nouveau gouvernement comme signe d’espoir d’un avenir meilleur, plus doux et plus égalitaire. D’autres le considèrent comme le début de la fin, le prélude de la disgrâce nationale, du déclin et de l’effondrement final.

Comme pour d’autres choses dans la vie, les médias et les attitudes des gens n’en disent pas tant sur l’événement en lui-même que sur les valeurs, les souhaits et les aspirations de ceux qui cherchent à l’intégrer. Les lentilles et les filtres des gens – nos préjugés humains – modifient le résultat.

Le fait qu’en tant qu’êtres humains, nous traitons ce qui se passe différemment est un axiome qui, bien entendu, inclut les adventistes du septième jour en Amérique et ailleurs. Filtrer les événements à travers des tamis personnels amène chacun de nous à tirer également des conclusions qui diffèrent souvent de celles de nos pairs. Parfois, un règlement, un principe, ou une loi spécifique fait toute la différence dans notre ensemble de croyances ; cependant, nos convictions ont souvent des racines bien plus profondes que cela.

Ajoutez à cela la compréhension basée sur la Bible qu’ont les adventistes du rôle des États-Unis dans la prophétie – la certitude de connaître la fin avant qu’elle n’arrive – et l’attente légitime des adventistes du retour de Jésus, et vous obtenez ce que certains pourraient appeler « Une tempête parfaite » – une tendance personnelle, des deux côtés du spectre – à lire les informations le matin et à tirer des conclusions hâtives et bancales.

Ce que les commentateurs informels et formels oublient souvent, c’est que comprendre la forêt en décrivant essentiellement des arbres différents ne modifie pas la forêt proverbiale. Il y a une structure globale, un récit plus large qui transcende tout évènement dans le monde. Pour illustrer cela, nous pouvons considérer un exemple biblique.

Au-delà des rois et des royaumes, Dieu

Dans Daniel 4, nous lisons comment, après que la raison revint au roi Nebucadnetsar, il rendit gloire au Dieu du ciel. Ellen White écrit dans Prophètes et Rois, « Dieu avait voulu que la plus grande nation du monde proclamât sa gloire. Ses desseins étaient maintenant accomplis.
» (p. 397). À travers tout cela – les menaces, les songes, la formation, les défis en matière de culte et d’innombrables journées de service bureaucratique dans le palais – Daniel, sans le savoir, faisait sa part pour que l’objectif ultime de Dieu à ce moment de l’histoire puisse être atteint.

Le livre de Daniel révèle comment les desseins de Dieu ont transcendé un gouvernement spécifique. Le roi suivant mentionné dans la Bible après Nebucadnetsar est un monarque beaucoup plus faible, Belshatsar. Néanmoins, Belshatsar fait toujours partie de la tête d’or de la statue que Daniel a vue dans un songe. Mais, en dépit des circonstances, à travers Nebucadnetsar, comme à travers Belschatsar, les desseins de Dieu ont été accomplis. Et puis vint Darius le Mède, avec un gouvernement différent et une approche différente. Daniel a obtenu un nouveau poste, avec de nouveaux ennemis et de nouveaux défis. Rien, cependant, ne pouvait altérer les plans de Dieu pour que sa volonté soit révélée, non seulement à son peuple mais aussi jusqu’aux extrémités de la terre.

Pourquoi ? Pour dire les choses simplement, parce que « Semblables aux étoiles parcourant, en vastes orbites, la voie qui leur a été tracée, les desseins de Dieu ne connaissent ni hâte ni retard. »(Jésus-Christ, p. 23). Aucune plate-forme politique, peu importe qu’elle nous soit chère ou qu’elle soit opposée à nos certitudes individuelles ou collectives, ne peut changer le cours des desseins de Dieu. Le même Dieu qui, nous l’acceptons par la foi, « renverse et qui établit les rois » (Dan. 2:21, LSG) pilotera l’histoire du grand conflit jusqu’à son terme conformément à la prophétie. Pas de raccourcis, pas de retards.

Et l’Amérique ?

Les chrétiens adventistes du septième jour, ancrés dans les prophéties des Écritures, diront deux choses à propos des États-Unis – comme ils l’ont toujours fait.

  1. Les meilleurs jours de l’Amérique sont à venir car peu importe l’administration du moment ou nos croyances et nos convictions, les desseins de Dieu pour les États-Unis et le monde s’accompliront. Aucun agent humain ne peut l’empêcher ou l’arrêter.
  2. En même temps, les pires jours de l’Amérique sont à venir car, selon la prescience de Dieu, la conclusion prophétisée de l’histoire du monde amènera des difficultés telles « qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. » (Matt. 24:21, LSG). Encore une fois, selon les prophéties bibliques, ces défis incluent un rôle prééminent pour les États-Unis d’Amérique.

Que pouvons-nous faire ?

Alors, que peuvent faire les adventistes du septième jour alors que nous sommes poussés à devenir des observateurs de l’histoire, placés au premier rang ? Voici quatre suggestions.

  • Renforçons notre confiance ultime dans ce Dieu qui œuvre à travers, mais transcende également, les gouvernements terrestres. Reconsidérons et réfléchissons à nouveau sur le livre de Daniel dans la Bible. Il semble être de l’histoire ancienne, mais il est aussi actuel que l’actualité d’aujourd’hui. Ce faisant, renouvelons notre confiance et notre foi en Dieu qui, quoi qu’il se produise en Amérique ou ailleurs, amènera le grand conflit jusqu’à sa conclusion tel que cela est révélé.
  • Tirons le meilleur parti de nos opportunités de mission. Tout comme Philippe et l’éthiopien dans Actes 8:26-39, le moment est venu de profiter au maximum de chaque opportunité que nous avons pour ouvrir les yeux des autres en leur expliquant les Écritures. C’est le moment de « faire, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui [nous] a envoyés ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. » (Jean 9:4, LSG).
  • Maitrisons notre impatience prophétique. En tant que chrétiens croyant en la Bible, nous voulons que notre Messie vienne aujourd’hui. Dans notre impatience compréhensible, nous parvenons souvent à des conclusions hâtives basées sur les dernières unes de l’actualité. Nous ferions bien de ne pas laisser l’événement qui se trouve tout près de nos yeux colorer notre compréhension prophétique globale. En même temps, ce pourrait être le bon moment pour tempérer nos jugements, en réfléchissant à deux fois avant de nous attaquer aux opinions de nos frères sur les réseaux sociaux ou ailleurs. Ellen White nous rappelle que « Sous les ordres de Dieu, chacun accomplira la tâche qui lui est dévolue et se sentira respecté, aimé, encouragé par ses collaborateurs. Ils feront tous ensemble avancer l’œuvre de Dieu jusqu’à son achèvement » (Conquérants Pacifiques, p. 242).
  • Apprécions le voyage. Nous sommes une génération privilégiée, car la plupart des prophéties bibliques se sont déjà réalisées. C’est le moment d’embrasser notre rôle dans l’histoire, non pas comme une lourde charge mais comme un privilège, avec la certitude que nous « verrons de plus grandes choses que celles-ci » (Jean 1:50), et que « celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Matt. 24:13, LSG).

Sans aucun doute, le meilleur est encore à venir.


Traduction : Patrick Luciathe

Author Pôle communications

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