2 juin 2021 | Leticia Alves | DSA | ANN
La région sud du Brésil est l’une des plus touchées par le grand froid à cette époque de l’année. Par conséquent, à Curitiba, la capitale la plus froide du pays, l’école adventiste Vista Alegre a mobilisé les employés, les enseignants, les étudiants et les familles pour collecter des vêtements afin d’aider les personnes menacées par les basses températures.
Cette campagne est une initiative des enseignants de troisième année qui travaillent sur le thème “Projet social” en classe. En discutant de la question avec l’équipe pastorale et l’administration, ils ont choisi d’étendre la “Campanha do Agasalho” à toute l’école. “C’est un enseignement qui a dépassé le cadre de la classe. Il est allé au-delà du cognitif. À mon avis, c’est aussi un enseignement qui aura des effets sur la société”, déclare Wenderson Barros, pasteur de l’école adventiste Vista Alegre.
Dès le premier jour, l’engagement des élèves et des familles a été remarqué puisqu’ils ont fait don d’un grand nombre de vêtements. Les résultats du projet ont surpris tout le monde de manière positive. “Pour les dimensions de notre école, j’ai trouvé le résultat très significatif. En une semaine d’école, nous avons collecté plus de 1 000 pièces”, déclare M. Barros.
Au-delà des portes de l’école
Les articles collectés sont répartis entre les unités de l’Action de solidarité adventiste (ASA) du district scolaire, dans les églises de Vista Alegre, Santa Felicidade et Jardim Itália. Depuis l’ASA, ces vêtements parviendront aux familles les plus vulnérables. Le ministère de l’école continue de vérifier l’ensemble du processus afin de contrôler directement l’impact sur la société.
L’initiative est sortie de la salle de classe et a un impact positif sur la communauté, en plus des familles qui recevront ces dons.
Ce projet aide les employés à comprendre que, même au milieu de la pandémie, nous pouvons faire quelque chose pour minimiser la douleur d’autres personnes, et qu’il y a des familles “de chez nous” qui ont bénéficié de ce matériel. C’était vraiment cool de voir les enseignants motiver les élèves, qui apprennent activement. Notre école a gagné dans son ensemble”, souligne M. Barros.
