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Internationales

La situation financière de l’Église mondiale est bien meilleure qu’il y a un an

11 octobre 2021 | Marcos Paseggi | Adventist Review

Paul Douglas, trésorier de l’Église adventiste du septième jour, a déclaré aux membres du Comité exécutif de la Conférence générale (GCEXCOM) qu’il était heureux d’annoncer que l’état des finances de l’Église à la fin du mois d’août 2021. Cet état est beaucoup plus solide qu’il y a un an.

Tendances positives

Parmi les signes positifs, Douglas mentionne une augmentation de 26 % de l’encaisse et des investissements (à 53 millions de dollars US) et une diminution de 31 % et de 66 % des comptes et effets à recevoir, respectivement. Parmi les autres tendances, on note une diminution de 17 % des comptes créditeurs (4 millions de dollars).

M. Douglas a également souligné que les dîmes sont en hausse de 5,2 % par rapport au mois d’août de l’année dernière (7,4 % vis-à-vis des sommes budgétés). Les offrandes sont en augmentation de 14,2 %, a-t-il ajouté (30,4 % à l’égard des montants attendus au budget).

Les dépenses de soutien, nécessaires pour faire fonctionner le siège du GC et mener des activités au service du champ mondial, sont inférieures de 8,4 % en août 2021 à ce qu’elles étaient il y a un an (16,9 % de moins que prévu).

Il a reconnu que ces chiffres avaient bénéficié d’une forte baisse des voyages. Néanmoins, M. Douglas a déclaré : « Je reconnais le mérite de mes collègues des différents départements et services qui ont su gérer leurs allocations pour tirer le meilleur parti de ressources limitées. »

En ce qui concerne la fin de l’année, M. Douglas a déclaré que lui et son équipe pensaient que les tendances positives allaient se poursuivre.

« De nombreux trésoriers de nos divisions mondiales font état d’une augmentation des dîmes et des offrandes d’une année sur l’autre », a-t-il indiqué. M. Douglas a expliqué qu’il fallait s’attendre à ces augmentations, car l’année 2020 a été très inhabituelle. Pourtant, a-t-il dit, ces augmentations sont positives par rapport à 2019, qui serait généralement considérée comme une année financière typique. Cependant, après les perturbations causées par la pandémie, « même avec les indicateurs positifs, nous voyons que l’approche la plus prudente est de faire des projets pour en sortir lentement », a partagé M. Douglas.

Un budget conservateur

Le sous-trésorier Ray Wahlen a ensuite discuté du budget pour 2022, qui, selon M. Douglas, suit une approche conservatrice tout en restant centré sur la mission de l’église.

Dans son discours d’ouverture, Ray Wahlen a déclaré qu’il croyait que Dieu avait indubitablement amené la Conférence générale, à travers des périodes financières difficiles, « à une position dont nous n’osions même pas rêver à la même époque l’année dernière ». Il a reconnu que cela a permis d’améliorer la situation pour le budget 2022, même si certains défis subsistent.

« L’une des leçons tirées des tensions financières des dix-huit derniers mois est que… trois priorités (la mission, la croissance spirituelle et la direction) doivent guider nos décisions en matière de dépenses, qu’elles soient petites ou grandes », a déclaré M. Wahlen.

« Les projets efficients et peu coûteux, même s’ils sont réussis, pourraient constituer un gaspillage de ressources rares s’ils ne sont pas alignés sur les priorités convenues. »

Selon Wahlen, l’un des éléments qui auront le plus d’impact sur le budget 2022 est que les fonds que la Conférence générale reçoit de la division nord-américaine devraient diminuer de 49 à 46 pour cent (équivalent à 13,5 millions de dollars), en raison des réductions prévues du pourcentage de la dîme.

En ce qui concerne les crédits, ou les fonds que la Conférence générale envoie aux diverses régions et institutions de l’Église mondiale, M. Wahlen a indiqué que dans les 12 à 18 mois à venir, les dirigeants lanceront l’examen quinquennal requis afin de déterminer quels changements, le cas échéant, sont souhaitables.

Le budget de fonctionnement du bureau, c’est-à-dire, l’argent que le siège de l’église mondiale dépense pour financer les programmes et les activités sur place et dans le monde, a été plafonné à 45,6 millions de dollars, ce qui, selon la politique, représente 2 % de la dîme mondiale brute des deux années précédentes. En tant que pourcentage, il est resté constant, a indiqué M. Wahlen.

Le résultat de la répartition des revenus et des dépenses est une perte prévue de 16,4 millions de dollars. C’est le résultat d’un plan délibéré visant à absorber à partir des réserves (ou des actifs nets) de la GC une partie importante de l’impact négatif de la récente perturbation financière. Elle représente toutefois une amélioration de 5,3 millions de dollars par rapport à 2021. « La perte prévue, si elle est encourue, sera couverte par la réserve budgétaire », a expliqué M. Wahlen.

La mission, une priorité

Dans la dernière partie de sa présentation, M. Douglas a rappelé aux responsables adventistes et aux membres de l’église qu’au milieu de l’incertitude et de la tourmente, la mission reste la même.

« Tous les responsables et membres de l’église doivent rester fidèles dans leur soutien à la mission de Dieu avec leurs moyens », a-t-il souligné. « Nous devons mobiliser toutes les ressources qu’Il nous fournit pour accomplir l’œuvre qu’il nous a confiée. »

Douglas a ensuite lancé un appel à tous les trésoriers, à tous les niveaux de l’église, pour qu’ils travaillent avec leurs collègues administrateurs et comités. Le but, a-t-il dit, est d’atteindre l’objectif d’aligner les ressources de l’église afin d’avoir le plus grand impact possible pour réaliser la mission de Dieu.

« Nous travaillerons sans relâche pour nous assurer que les ressources sont alignées pour faire de la mission de Dieu notre priorité numéro un », a-t-il déclaré. « Lorsque nous faisons de la mission de Dieu notre priorité numéro un, Il [enverra] des gages de bénédiction pour encourager nos efforts. »

 

Author Pôle communications

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