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Le 29 mai est la journée mondiale de prière pour les enfants à risque

20 mai 2021 | Bern, Suisse | Andreas Mazza | EUD News

Plus de 7 milliards de personnes vivent dans le monde, dont 2,2 milliards d’enfants (âgés de 0 à 18 ans) – parmi eux des millions d’enfants et de jeunes sans soins parentaux ou risquant de les perdre. On estime à 151 millions le nombre d’enfants dans le monde qui ont perdu un ou deux parents. Ils constituent le groupe le plus vulnérable et le plus marginalisé de la société.

Beaucoup d’entre eux sont victimes d’abus, de négligence, de trafic vers d’autres pays, de blessures et de bien d’autres situations encore. Les enfants à risque doivent être protégés et aidés afin qu’ils puissent utiliser pleinement les talents que Dieu leur a donnés. Ils ont besoin de nos prières.

Les enfants dans le monde entier subissent des formes insidieuses de violence, d’exploitation et d’abus. La violence contre les enfants ne connaît pas de frontières. Elle se produit dans tous les pays, et dans les lieux où les enfants devraient être le plus protégés – leur maison, leur école et en ligne. Elle peut être physique, émotionnelle ou sexuelle. Et dans la plupart des cas, les enfants subissent des violences de la part des personnes en qui ils ont confiance.

Les enfants dans les contextes humanitaires sont particulièrement vulnérables. Lors de conflits armés, de catastrophes naturelles ou d’autres situations d’urgence, les enfants peuvent être contraints de fuir leur foyer, certains étant arrachés à leur famille et exposés en chemin à l’exploitation et aux mauvais traitements. Ils peuvent être blessés ou tués par des armes explosives dans les conflits, ou recrutés par les forces armées.

Trafic d’enfants

Au Népal, les enfants sont parfois traités comme une marchandise. Certains parents se laissent convaincre par les promesses des trafiquants. D’autres connaissent l’horrible vérité, mais acceptent parce qu’ils savent que l’argent nourrira la famille. Les gens sont plus sensibles aux offres des trafiquants lorsqu’ils sont pauvres et inconscients des risques, et lorsque leurs enfants ont abandonné l’école.

Le pouvoir transformateur de l’éducation

Quelle seule chose pouvez-vous faire pour réduire la mortalité infantile, combattre la pauvreté et prévenir les maladies ? Éduquer les filles. Les recherches montrent qu’il est crucial d’investir dans l’éducation des filles. Mais en Ouganda, moins d’une fille sur cinq parvient à l’école secondaire, contrainte d’abandonner prématurément ses études en raison de la pauvreté, de la discrimination ou d’une grossesse.

La place des enfants est dans les familles, pas dans les institutions

En Ouganda, 50 000 enfants grandissent dans des foyers pour enfants, mais seule une minorité est orpheline. La pauvreté ou l’éclatement de la famille conduisent de nombreux parents à confier leurs enfants à des institutions.

Les enfants qui ont une famille ont des gens qui les aiment et les soutiennent même après leur 18e anniversaire. Mais un enfant placé dans une institution, même bien gérée, a beaucoup moins de chances de s’épanouir.

Protéger les enfants de la violence

Le taux d’homicides en Amérique centrale est le plus élevé du monde. La violence est devenue normale, et cela s’étend tragiquement même aux enfants dans leurs propres maisons. Leur vie quotidienne est marquée par la violence, la volatilité et les abus sexuels.

Quelle que soit leur histoire ou leur situation, tous les enfants ont le droit d’être protégés contre la violence, l’exploitation et les abus.

Pour plus d’informations sur cette journée spéciale, veuillez cliquer ici.

Author Pôle communications

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