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Communications

Cinq principes que chaque missionnaire numérique doit connaître

Le 12 avril 2021 | Californie, États-Unis | Kevin Wilson | DIA

Les médias sociaux étant dorénavant à la barre des communications, nous vivons actuellement la plus grande transformation communicationnelle des 500 dernières années. Le meilleur moment pour utiliser les outils à notre disposition pour partager l’Évangile de manière attrayante, c’était il y a dix ans.

L’autre meilleur moment, c’est maintenant.

Après quelques années de publication et ayant atteint les quelque 200 000 abonnés sur les différentes plateformes, je vous propose cinq principes et pratiques qui ont fait leurs preuves et que j’ai trouvés efficaces pour me tracer un chemin en tant que missionnaire numérique :

  1. Trouver le « pourquoi »

Pourquoi voulez-vous commencer à publier sur les médias sociaux ?

Si votre réponse ressemble à « pour partager le message des trois anges » ou « pour prêcher l’Évangile », bien qu’il s’agisse d’objectifs raisonnables, ils sont trop vagues. Plus vous serez précis dans vos intentions, plus votre créativité sera efficace, surtout en présence d’inconvénients et de revers.

Un solide énoncé du « pourquoi » devrait résoudre un problème existant. Identifiez un problème qui a besoin d’une solution et construisez votre « pourquoi » en réponse à ce problème.

Par exemple :

Problème : Il n’y a pas assez de pâtissiers adventistes.

Solution : Créer un compte Instagram sur la pâtisserie d’un point de vue adventiste.

Pratique :

Selon l’expert-conseil en affaires Simon Sinek, votre « pourquoi » doit être simple, clair et concret.1

Dans un esprit de prière, faites une séance de remue-méninges sur les raisons pour lesquelles vous voulez être sur les médias sociaux, puis remplissez les trous suivants : « Je veux ________ afin de _________. »

Ou

« Je veux faire des vidéos sur les leçons de l’école du sabbat des adultes pour offrir aux adventistes une meilleure compréhension de la leçon de la semaine. »

  1. Connaître le « qui »

Qui cherches-tu à aider ?

Après avoir identifié votre « pourquoi », la prochaine étape consiste à identifier un public cible précis qui bénéficiera de votre contenu. Penser que vous allez atteindre tout le monde parce que vous prêchez la « vérité » est une idée répandue, mais fausse. Cependant, leur réception de la vérité dépendra de leur perception de votre vérité.

Si, par exemple, vous voulez atteindre des gens qui résistent au christianisme, alors le simple partage de versets de la Bible ou d’une prédication risque de ne pas très bien fonctionner. La plupart d’entre eux pourraient se désintéresser rapidement. À la place, prenez le temps de rechercher les besoins précis d’un groupe en particulier, de parler avec eux plutôt qu’à leur sujet, tentez de découvrir s’il existe un lien entre leurs difficultés et vos passions. En répondant à ces besoins bien précis par votre contenu, sans condition, vous gagnerez la confiance de votre public.

Pratique :

Si je vous donnais une heure pour faire une présentation (TED talk) sans notes ni préparation, de quels sujets voudriez-vous parler ?

De cette liste, commencez à créer du contenu cohérent sur deux ou trois de ces sujets lors des cinq ou six prochains mois sans rien attendre en retour. Votre tribu vous trouvera tôt ou tard.

  1. Déterminer le « quand »

Quand allez-vous publier ? Quand allez-vous travailler sur votre contenu ?

Réserver du temps précis dans votre semaine est essentiel si vous voulez créer de manière constante. Même si vous n’avez aucun abonné (follower), toujours publier le même jour et la même heure vous aidera à développer une solide habitude de création de contenu pour entretenir votre ministère, surtout lorsque vous êtes fatigué, voire épuisé.

La régularité entraîne la prédictibilité. La prédictibilité développe la crédibilité. La crédibilité encourage la régularité. Voilà un cycle puissant qui stabilisera votre contenu avec le temps.

Pratique :

Sortez votre calendrier. Allouez de 30 à 60 minutes à la préparation d’avant mise en ligne (pour la recherche, l’écriture, la création, etc.). Et pour chaque publication, vous devriez également réserver une trentaine de minutes à l’après-mise en ligne (publication, réponse aux commentaires et aux questions).

Avec ces idées à l’esprit, déterminez combien de publications vous pouvez créer par semaine, puis planifiez le nombre exact d’heures dont vous avez besoin pour ce faire.

  1. Jouer avec le « quoi »

Qu’allez-vous publier ?

Si vous êtes aux premiers stades de création de contenu en ligne, vous pouvez ne pas savoir ce que vous allez partager. Le meilleur plan d’action consiste donc à commencer là où vous êtes plutôt que là où vous voulez être.

Qu’est-ce qui vous passionne ? Sur quels sujets les gens vous demandent-ils des conseils ? Si vous ne connaissez pas encore votre public cible idéal, commencez simplement par concevoir du contenu sur ces sujets deux ou trois fois par semaine pendant six mois.

Quand vous aurez pris l’habitude de créer, évaluez les rétroactions de votre auditoire et testez d’autres types de contenu, du moment qu’ils répondent à votre « pourquoi ». Essayer différentes façons de partager votre message vous mènera à de nouveaux contacts et vous ouvrir la porte du succès en ligne.

Pratique :

Trouvez deux ou trois façons différentes de dire la même chose.

Par exemple :

Sujet : La boisson d’avoine sur Instagram

1re façon : Produire une courte vidéo d’une minute sur les avantages de la boisson d’avoine.

2e façon : Créer une série de stories où vous parlez des raisons pour lesquelles la boisson d’avoine est plus saine que le lait de vache 2 %.

3e façon : Créer un Reel de 30 secondes sur l’utilisation de la boisson d’avoine dans une recette de chai décaféiné.

Identifiez les publications qui attirent le plus d’attention et concentrez-vous sur ces types de contenu pour le moment.

  1. Améliorer le « comment »

Comment améliorez-vous votre contenu ?

Si vous voulez réussir sur les médias sociaux, vous devez vous engager à être intentionnel. La création missionnaire exige que vous réfléchissiez bien non seulement à ce que vous dites, mais à comment vous le dites.

Le célèbre principe de gestion suivant est encore vrai : « ce qui est mesuré est amélioré ». Les choses comme la participation générale (engagement), le temps de visionnement, les partages et les visionnements (views) sont des indicateurs importants qui peuvent vous aider à améliorer votre contenu afin qu’il atteigne de plus en plus de gens.

Votre excellence sur les médias sociaux peut servir de témoignage puissant dans une ère numérique aussi séculière. Ceux qui bénéficieront de votre contenu ne seront pas nécessairement toujours d’accord avec votre théologie, mais votre intentionnalité les fidélisera. Lorsqu’ils verront la délicatesse et la sollicitude avec laquelle vous communiquez la vérité, ils seront prêts à considérer ce que vous dites et remarqueront votre façon de vivre.

Autrement dit, votre excellence, c’est de l’évangélisation.

Pratique :

Après vos dix premières publications, prenez 30 minutes pour vous poser les questions suivantes :

« Quel est le contenu qui a attiré le plus de participation ? Pourquoi ? »

« Quel tout petit changement pourrais-je apporter pour améliorer ma prochaine publication ? »

Incluez de nouveaux changements. Rincez. Répétez.

Chaque disciple de Jésus a un ministère. L’apôtre Paul appelle cela le « ministère de la réconciliation » (2 Corinthiens 5.18) : c’est l’appel de chaque chrétien adventiste de faire toute chose avec l’intention ultime de réduire l’espace entre Dieu et les autres par sa vie infusée du Christ et conduite par l’Esprit.

Dans notre monde numérique, cet espace est particulièrement évident sur les plateformes en ligne. Le gouffre entre « nous » et « eux » semble trop énorme pour être surmonté.

Mais je crois qu’avec un cœur bien disposé, un esprit centré sur les autres et un engagement à apprendre et à vous améliorer, vous pouvez être un missionnaire numérique, un ambassadeur de l’amour de Dieu dans un monde qui en a désespérément besoin.

Adoptez une attitude selon laquelle il n’y a plus de « nous » contre « eux », mais qu’un « nous » pour « eux ».

Kevin Wilson est un pasteur jeunesse à l’Église adventiste du septième jour d’Oceanside, en Californie du Sud. Vous pouvez le suivre (@crossculturechristian) sur les plateformes Tik Tok, Instagram et YouTube.


https://simonsinek.com/discover/the-why-in-action/


Traduction : Marie-Michèle Robitaille

Author Pôle communications

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