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Une journaliste rencontre Vida por Vidas pendant son reportage, son père reçoit des dons des années plus tard

24 août 2022 | Brésil | Anne Seixas | DSA | ANN

Il y a quelques années, la journaliste Camila Marques a réalisé un reportage sur le projet Vida por Vidas [Une vie pour des vies] pour la chaîne de télévision pour laquelle elle travaillait. Ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’un jour, sa famille bénéficierait d’un don de sang, sujet au cœur de son reportage.

Camila a récemment publié sur ses réseaux sociaux un appel à des dons pour sauver la vie de son père. C’est là que, en tant que conteuse, elle a commencé à ressentir dans sa propre vie la différence que fait une poche de sang.

Pendant dix ans, Ronald Sousa a été coordinateur du programme Life for Life [Une vie pour une vie] à São Luís, dans le Maranhão, et aujourd’hui, il continue d’être un donneur. Il a entendu parler de la publication et a mobilisé les jeunes adventistes pour répondre à la demande. Il se souvient quand, en 2019, Camila a été choisie par TV Mirante, une filiale de Rede Globo, pour couvrir un événement de ce projet en partenariat avec Hemomar (centre de sang du Maranhão).

« J’ai écrit cet article il y a quelques années et je n’imaginais pas vraiment qu’un jour, j’en aurais besoin. » raconte Camila, en se remémorant l’épisode. Son père, Carlito de Oliveira Lima, 63 ans, a dû être hospitalisé en raison d’un problème rénal. Il a été contaminé par d’autres bactéries lors de l’hospitalisation et a dû recevoir des transfusions sanguines. Les dons devaient être orientés.

« Pour moi, ce projet a fait toute la différence, car lorsque j’en ai eu besoin, ils m’ont tendu la main et ont contribué à sauver la vie de mon père », explique Camila. Au total, 20 poches de sang ont été données directement aux personnes âgées, qui sont toujours sous traitement.

PERTINENCE ET OBJECTIF

Hemomar entretient un partenariat avec l’Église adventiste située dans cet État depuis 15 ans. Selon Sousa, les volontaires contribuent autant dans la capitale que dans les villes de l’intérieur. Les campagnes sont coordonnées et ont déjà permis de collecter environ 100 000 poches de sang au cours de cette période.

Le pasteur Carlos Campitelli a amené le projet Vida por Vidas à Maranhão. À l’époque, il était pasteur d’une église locale. Aujourd’hui, il dirige le ministère de la Jeunesse dans huit pays d’Amérique du Sud. La mobilisation est désormais beaucoup plus importante. Rien qu’en 2021, 126 805 volontaires d’Amérique du Sud se sont rendus à un point de collecte pour faire leurs dons. En moyenne, chaque poche de sang peut aider jusqu’à quatre personnes.

« Développer le projet Vida por Vidas a été un privilège », a déclaré Campitelli. Pour lui, cela reflète la position de l’Église dans sa relation avec la communauté, la société, et aussi l’organisme public. Cela rend les jeunes adventistes pertinents dans les environnements dans lesquels ils vivent, et ils commencent à avoir un sens et un but dans leur vie. Il ne s’agit pas seulement de développement personnel mais aussi d’une vie au service des autres.

En 2022 et 2023, le thème de la campagne est Blood Brothers [Frères de sang] et provient du concept biblique selon lequel chacun est un frère (ou une sœur) et devrait faire preuve d’amour et d’attention envers les autres.

« Ce qui nous unit, c’est ce sang, désormais compatible pour une situation de besoin et qui nous liera pour toujours en tant que frères », conclut le chef de projet.

DEVENEZ UN DONNEUR

Pour participer au projet Vida por Vidas, il suffit de remplir les conditions de base sur le site web, de rechercher le centre de transfusion sanguine de votre ville et de programmer le don. La mobilisation peut avoir lieu tout au long de l’année et pas uniquement à des occasions particulières.

Author Pôle communications

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